Sablé : « Astérix et Obélix contre les Romains… »

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SABLE, BAUP ET LES ROMAINS : « A Gerland, je n’ai gagné aucun derby. Une fois on a perdu 4-0 ? (NDLR : 30 avril 2006). Je ne m’en souviens plus (rires)… Je sais qu’on perd 3-2 un jour et Lilian Compan se casse la jambe après avoir marqué. Il est allé au bout de lui-même. C’était l’esprit de cette équipe là à l’époque. Avec les Zokora, Feindouno, Camara, on ne lâchait rien. A Geoffroy Guichard, je me souviens de mon premier derby chez les pros. Robert Nouzaret nous avait lu des lettres de supporters avant la rencontre. J’avais la chair de poule. On était galvanisés. A l’arrivée, y’a 2-2 mais on avait joué le match avant le coup d’envoi, pendant la semaine. Elie Baup, lui, nous disait que Lyon c’était les Romains et nous Astérix et Obélix. C’était le très grand Lyon en face. »
SABLE ET L’INTELLIGENCE DE CAÏAZZO : « Les deux Présidents ont des points de vue divergents. Ce ne sont pas les mêmes personnalités. Romeyer a Saint-Etienne dans le cœur, dans les tripes. Bernard, lui, avait besoin de quelqu’un comme ça pour pouvoir faire passer ses messages. C’est toute l’intelligence de Caïazzo. Entre les deux, il n’y a pas autant d’ambiguïté qu’on le dit. Les décisions sont compliquées à prendre car ce système est tout de même particulier. La sérénité est difficile à trouver et à conserver là bas. Les deux présidents font souvent parler mais ils sont toujours ensemble jusqu’à présent et se complètent bien. »
SABLE, GROGNON ET P’TIT LYE : « Je me souviens des recadrages de Zokora et Feindouno à la mi-temps quand ils n’aimaient pas notre façon de ressortir le ballon. On avait tous notre caractère. Il y a eu des coups de gueule. On n’avait pas les mêmes affinités mais on se disait les choses franchement et à la fin on se faisait de gros bisous (rires). On avait tous des surnoms. Hognon c’était ‘grognon’, ‘pasqui’ pour Feindouno, Fred Mendy on l’appelait ‘p’tit lye’, etc. »
SABLE ET LA TACTIQUE ANTONETTI : « De tous les coachs que j’ai eu, Fred c’est le plus fort tactiquement. C’est un grand entraîneur, il a marqué le club. Je ne sais pas si j’aurai gagné à Gerland avec lui mais je peux dire qu’il aurait posé de gros problèmes à Lyon. »