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Sale semaine pour l’OL

Claude Puel

Claude Puel - -

Après avoir été sortis de la Ligue des champions par le Real Madrid, les Lyonnais ont concédé le nul samedi soir contre le Stade Rennais lors de la 29e journée de Ligue 1. En trois jours, les Rhodaniens viennent peut-être de tout perdre.

Certains regards ne trompent pas. Celui de Claude Puel quittant la pelouse de Gerland samedi soir vaut tous les discours du monde. En concédant le match nul face à Rennes (1-1) dans toutes dernières minutes, l’entraîneur de l’OL sait que son équipe a perdu gros ce week-end. Peut-être même très gros. Trois jours après la correction reçue à Santiago Bernabeu face au Real Madrid (3-0), Lyon s’est compliqué la vie dans la course au titre. La faute à un but opportuniste de Kevin Theophile Catherine (87e), symbole d’une équipe rennaise touchée par la grâce ces dernières semaines. Malgré une très nette domination, les Gones ont laissé échapper une victoire qui leur tendait les bras. De quoi nourrir leur frustration. « C’est très difficile, reconnait Puel. On a été très vaillants. On s’est beaucoup investi. La déception est forte. » Relégué à six points du leader lillois, l’OL a fortement compromis ses chances de redevenir champion trois ans après son dernier trophée. « Il fallait garder un contact avec Lille. On n’a pas su le faire, regrette le président Jean-Michel Aulas. Le titre ne s’est pas envolé. Mais notre pourcentage de chances a diminué. »

Aulas : « On va vendre chèrement notre peau »

Après avoir laissé échapper la Ligue des champions, les Rhodaniens vont devoir être costauds pour oublier cette semaine cauchemardesque. Histoire de ne pas finir la saison en roue libre. « On ne va pas tirer des conclusions définitives, assure Aulas. On va être très bons lors des dix dernières journées. On va vendre chèrement notre peau. Lille n’aura pas toujours la réussite qui est la sienne. Et les Rennais, s’ils continuent à jouer de cette manière, ne gagneront pas souvent à l’extérieur. On peut refaire notre retard. On va tout mettre en œuvre pour y arriver. » En attendant, l’heure est à la remobilisation. La trêve internationale pourrait faire du bien aux têtes lyonnaises. A condition de se remettre dans le bain dès la reprise à Nice le 2 avril.

Alexandre Jaquin avec Edward Jay