Sertic : « Ça serait un petit kif de battre Paris »

Grégory Sertic - -
Le Trophée des champions face au PSG
« Ça va être un gros match. Ils sont favoris. Les gens les voient tous vainqueurs mais on a notre petit mot à dire et on espère ramener le trophée dans la vitrine du président. Je pense qu’il sera content et nous de même parce que cela reste un trophée. On n’a rien à perdre. La pression est sur Paris et la logique voudrait qu’ils nous battent. Il va falloir leur tenir tête et marquer un petit but à la 90eme minute pour repartir avec le trophée du Gabon. Ça serait un petit kif et je serais content de battre Paris et de ramener le trophée à Bordeaux. »
Un Trophée des champions au… Gabon
« C’est sûr, ça occasionne un peu de fatigue mais c’est bien aussi de jouer ailleurs. On a été à Montréal, l’année dernière c’était New York, là c’est le Gabon. Ça fait super plaisir à Poko, qui est gabonais. Je pense que le public sera plus avec nous qu’avec le PSG. Ce sera peut-être un plus. On ne connait pas donc on va voir. Il faudra aussi gérer les temps de transport. Il y a sept heures donc il faudra bien récupérer et essayer de dormir dans l’avion pour ne pas être trop fatigué. Mais je pense que le staff a tout prévu. »
Les résultats des matches amicaux
« C’est bien d’avoir changé d’adversaires, de ne pas avoir joué contre d’autres clubs de Ligue 1. On a joué Benfica (3-3, ndlr) contre qui on a perdu en Coupe d’Europe. On est rentrés directement dans le vif du sujet pour pouvoir préparer les matches européens mais aussi des matchs face à Paris ou Monaco. On a vu que même des équipes belges proposent un bon football. Je pense que le constat est un peu mitigé. On aurait pu faire mieux mais on s’est pas mal défendu. Dans une préparation, il y a un peu une équipe pour chaque mi-temps donc c’est difficile de se mettre en valeur. »
Paris et Monaco, ogres annoncés de la L1
« Il n’y a pas de jalousie. Chaque club a ses propres moyens. Paris c’est qatari, le président de Monaco est russe… Ils vivent avec leurs moyens. Nous, on est dans la même situation qu’à peu près tous les clubs français. Personnellement, je trouve que c’est mieux pour un joueur de jouer contre des grandes stars. C’est bien pour nous : on ne peut que progresser. A nous de démontrer ce que l’on sait faire et je pense que l’on a des arguments à vendre. »
Un départ au mercato ?
« Dans certains clubs, tu peux partir et te retrouver sur le banc et deux ans plus tard, tu n’es plus personne. Alors qu’à Bordeaux, j’ai la confiance du coach et du président. Parfois, mieux vaut ne pas aller voir ailleurs. Il faut rester où l’on est bien. Aujourd’hui, c’est la crise en Europe : il faut réfléchir par deux fois. Il faut garder les pieds sur terre et ne pas péter plus haut que ses fesses, comme on dit. »
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