Sessegnon poursuit son bras de fer

Stéphane Sessegnon - -
Ils étaient tous là. Ou presque. Si Nenê, excusé, n’était pas de la reprise du PSG ce dimanche matin, le cas de Stéphane Sessegnon tranchait avec celui du Brésilien. Le Béninois a tout simplement décidé de boycotté la reprise du club. En conflit ouvert avec Antoine Kombouaré qu’il accuse de l’avoir insulté lors d’une entrevue privée fin décembre, le milieu de terrain garde en mémoire une querelle entamée juste avant la trêve.
Ce bras de fer risque néanmoins de se heurter à la volonté du club de ne pas le lâcher. D’abord pour des raisons sportives, car les solutions de rechange ne sont pas légion en cas de blessure de Nenê ou Giuly. En coulisse, l’actionnaire majoritaire Colony Capitale entend préserver toutes ses chances d’attirer de nouveaux investisseurs. Un gel autour de toutes les négociations de contrat (prolongations d’Edel et Sakho notamment) et des transferts a donc été décrété pour éviter toute perturbation budgétaire.
Coupet : « Triste de ne pas voir ‘‘Sess’’ »
Solidaire, le groupe s’est dit attristé de l’absence de Sessegnon par la voix de Grégory Coupet : « On était triste de ne pas voir ‘‘Sess’’. C’est un homme qu’on apprécie beaucoup et un très bon joueur. On va le bombarder de textos pour qu’il nous revienne. On ne peut pas se mettre à sa place, alors on essaye d’être indulgent et compréhensif. »
Antoine Kombouaré a brièvement évoqué le cas du milieu de terrain avec les joueurs, se contentant d’un vague commentaire : « Je vous en dirai plus un peu plus tard. » L’entraîneur parisien a néanmoins prévu de faire un point unique sur le cas Sessegnon lors d’une conférence de presse organisée lundi à Marrakech. Malgré quelques touches du côté d’Aston Villa et de Newcastle évoquée par la presse anglaise, le PSG n’a reçu aucune offre pour Sessegnon acheté au Mans 8,5 millions d’Euros en 2008. Le club estime que les choses rentreront dans l’ordre, même si cela prendra sans doute un peu de temps.