Sirigu : « Ce n’est pas la fin du monde »

Salvatore Sirigu - -
Salvatore, le PSG a non seulement perdu pour la première fois, mais à l’image de l’expulsion de Zlatan Ibrahimovic, vous avez aussi perdu un peu votre sang-froid…
Heureusement que ça n’arrive pas souvent de perdre. Mais quand cela arrive, c’est normal d’être nerveux. Nous avons été énervés par certains épisodes qui sont arrivés durant le match. Mais il faut accepter la défaite et regarder devant.
Carlo Ancelotti a dit que cette défaite était logique compte tenu de la prestation de l’équipe…
Il n’y a pas toujours de logique. Il y a trois jours, nous avons fait un grand match contre Marseille (2-0 en 8e de finale de la Coupe de la Ligue) et là, nous concédons une défaite. C’est la vérité du football. Il n’y a pas forcément d’explication. On n’a pas montré notre agressivité habituelle. Peut-être que c’est l’explication. C’est une défaite qui devait forcément arriver. C’est dur de suivre le rythme qu’on avait sur nos derniers matches. On apprend dans la défaite. Cela nous servira pour progresser et nous améliorer. Tous les matches ne sont pas faciles et le PSG ne les gagnera pas tous.
Certains joueurs se voyaient-ils trop beaux avant la rencontre ?
(Agacé) On exagère en disant certaines choses. Une défaite, ce n’est pas la fin du monde. Parfois on joue bien, d’autres fois on joue mal. C’est tout. Il n’y a pas d’explication précise. Il n’y a rien de grave. Il y a trois possibilités dans le football, gagner, perdre ou faire match nul. Aujourd’hui, nous avons perdu. Ce n’est pas grave. On regarde devant.
Est-ce une défaite qui peut faire du bien ?
Peut-être. C’est mieux qu’elle arrive maintenant.