Sissoko : « On n’est pas si nul que ça ! »

Mohamed Sissoko reste optimiste pour le PSG. - -
Mohamed, après 29 journées, le PSG est 2e derrière Montpellier. Comment vous expliquez ce classement ?
Montpellier a un goal average favorable. Mais nous, on reste sur notre lignée. Ces derniers temps, on s’est dit beaucoup de choses. On sait désormais ce qu’il nous reste à faire pour rester tout en haut.
Mais comment se fait-il que le PSG n’arrive plus à gagner ?
Les explications sont difficiles à donner. En plus, après l’arrivée d’Ancelotti (fin décembre, ndlr), l’équipe tournait bien. Maintenant, on est dans une période creuse. Mais il faut vite relever la tête car le sprint final est lancé.
Selon vous, à qui la faute ?
En ce moment, on ne joue pas bien. Pourtant, on travaille super bien à l’entraînement. Maintenant, on sait que ça va être difficile car Montpellier ne va rien lâcher. A nous d’aborder les derniers matches avec plus de sérénité.
Ce samedi, vous vous déplacez à Nancy. Quel est l’ambition du PSG ?
On veut aller à Nancy pour faire un gros match. On veut ramener les trois points à la maison. Si on gagne ce match-là, on pourra mettre la pression à Montpellier.
Craignez-vous cette fin de championnat ?
Non, car je suis conscient du potentiel de l’équipe. Je pense que si tout le monde tire dans le même sens, le titre ne nous échappera pas. Maintenant, à nous de nous donner les moyens. En plus maintenant, on ne joue que sur un tableau. On sait qu’il nous reste que le championnat. Donc si on veut sauver notre saison, ça passe par le championnat. Tout simplement… Mais, on ne regarde que nous-même.
Il semble qu’il y a moins de fluidité dans le jeu du PSG. Qu’en pensez-vous ?
En fait, on a perdu cette faculté d’attaquer tous ensemble et de défendre tous ensemble. A mon avis, c’est la clé. Mais c’est à nous de montrer qu’on n’est pas devenu si nul que ça ! Ça passe par une victoire à Nancy. Il faut relever la tête.
En Ligue 1, vous êtes l’un des joueurs les plus sanctionnés par les arbitres (7 cartons jaunes, 1 rouge). Avez-vous l’impression d’être victime de votre style de jeu ?
Ce qui est sûr, c’est que j’ai un jeu spécial. Je ne lâche rien. J’aime bien travailler énormément pour l’équipe. Pour rien au monde, je ne changerais mon jeu. Parce que si je le change, on ne verra plus du « Momo Sissoko ». Après, en ce qui concerne les cartons, à moi de faire attention. Mais ce sont des choses qui arrivent. Il n’y a aucun problème sur ce thème-là.