Thomert : « Montrer que je ne suis pas mort »

Olivier, êtes-vous heureux de revenir au Mans ou est-ce un peu un choix par défaut ?
D’autres challenges étaient possibles mais l’important est de jouer. Le terrain me manquait. Ce n’est pas un échec de revenir dans le club qui m’a formé. Je veux y rebondir et montrer que je ne suis pas mort parce que je pense que beaucoup de gens m’ont oublié.
Vous rejoignez un club dans une situation sportive délicate (18e, à quatre points du premier non relégable)…
Oui, mais le challenge est intéressant pour moi et pour l’équipe. Il reste seize matchs à jouer à fond et on fera les comptes à la fin.
Y avait-il une possibilité de rejoindre le PSG, qui cherchait un joueur évoluant côté gauche ?
J’ai eu une touche avec le PSG. On a eu des contacts mais, malheureusement, ça ne s’est pas fait. C’est la vie et il n’y a pas de regrets à avoir.
Le courant avait-il du mal à passer avec votre entraîneur à Rennes, Frédéric Antonetti ?
Non, j’avais des très bons rapports avec le coach Antonetti. Les choses étaient claires et nettes dès le début. Il dit ce qu’il pense, de manière très franche. Il a fait ses choix. En plus Sylvain Marveaux fait une très belle saison, il n’y a rien à dire. L’équipe tournait bien et je n’ai pas eu du tout d’opportunités de jouer. Mais je ne suis pas rancunier.