Toulouse, un sérieux candidat

Serge Aurier - -
On n’aborde pas les dix dernières journées de championnat à la quatrième place sans rêver un petit peu. A la Ligue des champions bien sûr. Pourquoi ne pas accompagner en C1 le PSG et Montpellier, un club qui ressemble finalement beaucoup au Stade Toulousain ? « Mais eux sont sûrs d’y être, coupe Alain Casanova, le coach du TFC. Nous, on y travaille. Ça me plaît bien. Les bonnes valeurs, le travail et le sérieux, c’est aussi une façon d’aller très loin. »
Pour une équipe qui reste sur quatre victoires en cinq matches, la réception d’Auxerre, ce dimanche au Stadium, ne doit pas être en mesure d’inquiéter un candidat à l’Europe. Seulement voilà, si le TFC a toujours été dans le coup comme en témoigne son classement (le club haut-garonnais n’a jamais été plus bas que la 8e place), son ADN n’est franchement pas sexy.
Aurier : « Moi, le classement, je le regarde ! »
Discipline, rigueur, voilà comment la Ville Rose s’est hissée parmi les meilleures formations de l’hexagone. « La solidité défensive fait partie de nos principes de jeu, confirme Casanova. Je ne vais pas parler de football total, je passerais pour quelqu’un de présomptueux. » Non, la formule du TFC, c’est petit mais costaud. « Nous n’avons pas les individualités, l’effectif et le budget que peuvent avoir d’autres équipes, poursuit Casanova. Mais on a, en revanche, un collectif. On ne fait pas de complexe. Et l’équipe prend confiance. »
Si le technicien toulousain refuse de focaliser son attention sur le classement, ce n’est pas le cas ses joueurs. « Moi, je ne vais pas mentir. Le classement, je le regarde, avoue l’arrière doit toulousain Serge Aurier. Derrière essentiellement, mais aussi un peu devant car il y a Lille. » Des Dogues qui seront leurs prochains adversaires une semaine après la confrontation face à Auxerre. Ce sera le premier avril… Or le TFC ne blague plus : « On a une belle équipe. Ne nous cachons pas », conclut l’ambitieux Serge Aurier.