Transferts suspects à l'OM : une dizaine de personnes interpellées, Anigo en garde à vue

José Anigo - AFP
Le réveil a été brutal ce mardi matin pour une partie de l’entourage de l’OM. A 6 heures du matin, une dizaine d’interpellations a eu lieu à Marseille, dans le cadre de l’affaire des transferts suspects au sein du club phocéen. Des agents, certains de leurs proches et des individus issus du grand banditisme marseillais ont ainsi été placés en garde à vue.
Les transferts de Gignac et Diawara en question
Le juge d’instruction, Christophe Perruaux s’intéresse aux agents et au réel montant de certains transferts, dont ceux de Souleymane Diawara en 2009, puis d’André-Pierre Gignac en 2010. L’enquête se poursuit également sur d’éventuelles retrocommissions versées à des membres du milieu du grand banditisme.
L’ancien entraîneur et directeur sportif marseillais, José Anigo, qui avait par le passé demandé à être entendu, a été convoqué dans l'après-midi à l'hôtel de police de Marseille. Auditionné par la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), celui qui occupe désormais un poste de recruteur au Maroc pour l’OM a également été placé en garde à vue, selon son avocat, joint par l’AFP.
Le 18 novembre dernier, le président de l’OM, Vincent Labrune et ses prédécesseurs, Pape Diouf et Jean-Claude Dassier, notamment, avaient déjà été convoqués par la justice, puis remis en liberté sans poursuites.