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Trois bonnes raisons de croire au titre

Victor Hugo Montano est l'arme fatale en attaque du club montpelliérain.

Victor Hugo Montano est l'arme fatale en attaque du club montpelliérain. - -

Vainqueur samedi de Grenoble (1-0), le promu montpelliérain est invaincu depuis cinq matches. L’équipe de Louis Nicollin peut viser haut. Très haut.

Un rythme de champion
Samedi soir face à Grenoble (1-0), Montpellier a disputé l’une de ses plus fades prestations de la saison. Mais les Héraultais ont gagné. « On a été un peu à court d’arguments, explique René Girard. Mais parvenir à gagner un match comme celui-là est vraiment une grande satisfaction. » Même dans un mauvais jour, les partenaires de Romain Pitau ont enregistré leur cinquième succès de rang en championnat. Autre constat révélateur, ils n’ont pas laissé échapper une seule miette face aux mal-classés (Nice, Lens, Boulogne, Grenoble). Ces points pourraient valoir de l’or dans quelques semaines, d’autant que le calendrier s’annonce ardu ces prochaines semaines (Saint-Etienne, Rennes et Bordeaux).

Une insouciance bénéfique
Les Montpelliérains savaient qu’ils reviendraient à hauteur des Girondins en cas de succès sur le GF38. « Ça ne nous a pas perturbé, souligne pourtant Geoffrey Jourdren, le gardien montpelliérain. Notre principal objectif est de produire du jeu. Même si ça a été difficile face à Grenoble, on a encore pris trois points. » Malgré la pression qui ne cesse d’augmenter au fil des performances, le surprenant promu refuse de jouer les cadors. « Le plus dur commence, soutient même le Colombien Montano, auteur de son 9e but samedi. Je ne pense pas qu’on sera champion. On ne se pose pas de questions. On empile les points et on fera les comptes à la fin. » Jourdren confirme : « On ne parle pas titre ». Girard enfonce le clou : « Je n’aime pas trop me projeter ». L’insouciance de la jeunesse montpelliéraine pourrait pourtant mener le groupe du président Louis Nicollin très haut.

Une défense à toute épreuve
Samedi, René Girard était toujours privé de son défenseur central serbe Nenad Dzodic, blessé. Autre absent de marque face aux Isérois, Cyril Jeunechamp était quant à lui suspendu. Remplacés respectivement par Abdelhamid El-Kaoutari, 19 ans, et Mapou Yanga-Mbiwa, 20 ans, les deux cadres montpelliérains pourraient presque se faire du souci. Autour de l’impeccable Spahic, les deux jeunes pousses du centre de formation ont assuré. Et ce n’est surtout pas un hasard si l’équipe de René Girard n’a pas encaissé le moindre but en L1 depuis cinq matches. Il n’existe pas de grandes équipes sans une bonne défense. Mais comme le dit René Girard : « Qui peut dire aujourd’hui où nous serons le 15 mai (date de la dernière journée de L1, ndlr) ? » D’autant, ultime privilège, que les Héraultais, éliminés des coupes, n’ont désormais plus que le championnat en tête.

La rédaction - A. Br. avec JL