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Une semaine cruciale pour l’OM

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Eliminé de la Ligue Europa, l’Olympique de Marseille va enchaîner deux rendez-vous majeurs en une semaine : la finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux samedi prochain, et la réception de Lyon en L1 dès dimanche. Avec une certaine appréhension…

Tout va très vite en football. Il y a quelques jours, l’OM était la nouvelle terreur de L1 et affichait des ambitions élevées pour la fin de saison. Et puis Benfica est passé par là, infligeant aux Marseillais leur première défaite (1-2) en un mois et demi et oblitérant brutalement les rêves européens d’un club désireux de renouer avec son glorieux passé. Le visage défait de Didier Deschamps après l’élimination et son lapidaire « Ça fait mal » se passait de commentaire.

C’est une semaine capitale qui attend les Provençaux. L’Olympique de Marseille va en effet se frotter coup sur coup à Lyon dimanche, puis à Bordeaux samedi prochain. « On avait trois objectifs, il en reste deux : le championnat et la finale de Coupe de la Ligue », a résumé, fataliste, Deschamps en conférence de presse hier.

Deschamps : « Je ne veux pas faire mon Calimero, mais… »

Sixième au classement (avec un match en retard à jouer le 7 avril face à Sochaux), à seulement un point de Lyon, l’OM peut profiter de la confrontation dominicale pour doubler l’un de ses concurrents directs en Ligue 1. « Ce match est évidemment très important pour le championnat mais il ne sera pas décisif », précise toutefois l’entraîneur phocéen, comme pour se rassurer. Car quatre mois après le mémorable match nul 5-5 de l’aller, l’OM n’aborde pas la partie dans les meilleures conditions. « Je ne vais pas faire mon Calimero, prévient Deschamps, mais on a joué jeudi et on rencontre une équipe qui, elle, a eu toute la semaine pour se préparer… » Et le revers européen n’a pas laissé des traces que dans les têtes : Abriel, Cheyrou et Koné, blessés, sont d’ores et déjà forfait.

« Depuis le mois de janvier, on joue tous les trois jours et c’est très dur. On essaye de faire le maximum, les joueurs aussi. Mais sur le plan physique, c’est une cadence difficile. On a maintenant deux rencontres face à deux grosses équipes du championnat de France », annonce le technicien, histoire de ne pas oublier le dernier grand rendez-vous du mois des Marseillais : la finale de la Coupe de la Ligue face à Bordeaux, samedi 27 mars au Stade de France. « Le calendrier est comme ça, je ne vais pas nous chercher des excuses », conclut le capitaine des champions du monde 1998. En cas de défaite, l’OM n’aurait plus que le championnat pour conquérir ce titre qui lui fait défaut depuis 1993. Et le sprint final entre les six prétendants à la couronne s’annonce haletant. Raison de plus pour s’arracher dès dimanche au Vélodrome face à un Lyon redevenu vorace.

La rédaction