Valbuena : « Je bosse en silence »

Auteur d’une entrée remarquée dimanche soir face à Monaco (1-2), Mathieu Valbuena, toujours remplaçant dans l’esprit de Didier Deschamps, prend son mal en patience.

Mathieu, vous avez fait une entrée remarquée contre Monaco...
J’avais une grosse envie car cela faisait quelque temps que je n’avais pas joué aussi longtemps. Il fallait renverser une situation qui était compliquée. On a connu beaucoup de difficultés. Monaco nous a posé énormément de problèmes. Menés 2-0, nous devions avoir une réaction d’orgueil. Il fallait marquer le plus vite possible afin d’égaliser.

Malgré le résultat, retenez-vous des points positifs de ce match ?
Oui, la seconde mi-temps a été bonne. On aurait pu revenir au score. On s’est créé beaucoup d’occasions. Il y avait la place pour égaliser à la fin. On ne l’a pas fait. C’est cruel parce qu’après ces deux défaites (Valenciennes et le Real Madrid, ndlr), on avait à cœur de gagner devant notre public et de recoller au peloton de tête. Ça fait mal.

On vous a senti abattu après la rencontre...
Oui, ce n’est jamais agréable de perdre devant son public. On a une semaine pour recharger les batteries et bien travailler. Il ne faut surtout pas baisser les bras. Le championnat est long. On connaîtra des jours meilleurs. Malgré les défaites, il faut s’appuyer sur ce qu’on a fait de bien. On doit bosser sur ce qui nous a manqué contre Monaco. Si on baisse la tête, on va encore plonger.

Qu’est-ce qui vous a manqué justement ?
On connaissait la qualité de cette équipe monégasque. Peut-être qu’on a manqué de confiance. Il y a eu des changements dans l’effectif par rapport à la saison passée. Chacun doit prendre ces marques. La mayonnaise va prendre un jour. La compétition a repris depuis deux mois. Cela ne va pas venir du jour au lendemain. Il ne faut rien lâcher. Cela passe par du travail et de la rigueur. Un autre match difficile à Nancy nous attend. Quand on signe à l’OM, on sait qu’il n’y a pas de petits matches et que nos adversaires sont à 200% contre nous.

Etes-vous satisfait par votre entrée en jeu...
J’ai essayé d’apporter de la vivacité, de provoquer. Je sais que je peux faire encore mieux. Je me suis senti en jambes. J’ai fait une bonne préparation cet été. Ça m’a fait du bien. J’ai des jambes. J’espère que ça va continuer. Je bosse en silence et je continue à progresser. J’avais envie de rester ici car je savais qu’il y avait des choses à faire.

Mais vous avez encore débuté la rencontre sur le banc...
C’est le choix de l’entraîneur. On sait très bien qu’on est à l’OM et qu’il y a de la concurrence. Pour l’instant, il n’y a pas trop de résultats, en tout cas sur ces trois derniers rencontres. Mais on sait très bien que les remplaçants peuvent faire gagner les matches. On le verra dans l’avenir.

Pourquoi n’êtes-vous pas entré plus tôt ?
C’est à l’entraîneur qu’il faut poser cette question. Quand je suis entré sur le terrain, j’ai essayé d’apporter ma niaque. J’avais vraiment très envie, sans en faire trop. Lorsqu’on en fait trop, on en oublie l’essentiel. Maintenant, c’est à l’entraîneur de juger ma prestation. Je pense qu’on a l’effectif pour faire de grandes choses cette année.

La rédaction - FG