Z.Camara : « Il y a eu des moments très durs »

Après avoir connu un passage à vide en début d’année, le défenseur central du Paris-Saint-Germain est redevenu titulaire depuis deux rencontres. Et ne pense plus qu’à une chose : gagner les deux derniers matches pour ne pas avoir de regrets.

A titre personnel, c’est une saison plutôt étrange…

Oui mais c’est le lot des grands clubs. On est beaucoup à prétendre au poste de défenseur central. Il y a eu aussi un changement d’entraîneur, l’arrivée d’Alex… Chaque entraîneur aime travailler avec un joueur qu’il a déjà eu, c’est logique. Forcément, la concurrence est rude.

Quel a été le discours de Carlo Ancelotti lors de son arrivée au club ?

Il n’y a pas eu de discours sur un joueur en particulier. Il est venu avec son expérience. Il voulait faire en sorte qu’on reste premiers (le PSG était leader lors de l’arrivée de l’entraîneur transalpin, ndlr).

En février-mars, lorsque vous ne jouiez plus du tout, vous êtes-vous demandé si vous ne devriez pas aller voir ailleurs ?

Il y a eu des moments très durs. Surtout qu’il y a une différence énorme entre être sur le banc et être dans les tribunes. On se sent complètement à part du groupe. Mais je me suis dit : « J’ai fait une bonne première partie de saison. J’ai contribué aux bons résultats de l’équipe donc on ne sait jamais, tout peut arriver. » A chaque fois qu’on a pu me donner du temps de jeu, j’ai tout donné. Si à la fin on est champions, j’aurai la tête haute comme ceux qui ont joué 38 matches. J’aurai contribué et je serai au même niveau que les autres.

Qu’est-ce qui a fait qu’aujourd’hui vous êtes redevenu un des hommes forts de la défense parisienne ?

Le facteur chance. Parce qu’il y a eu la blessure de Milan (Bisevac), l’exclusion de Mamadou (Sakho, à Lille lors de la 34e journée). Tout ça m’a permis de jouer contre Saint-Etienne.

Avec du recul, comment avez-vous vécu l’éviction d’Antoine Kombouaré ?

Il l’a dit lui-même, il connaissait la règle et la dimension que voulait prendre le club. C’est un choix qui a été fait par les dirigeants. C’est difficile pour nous, joueurs, de commenter ce genre de décision. Nous, on est là, on travaille et on donne tout pour faire en sorte que ça fonctionne.

Combien de chance donnez-vous au PSG d’être champion ?

On doit faire notre travail, gagner les deux derniers matches. Si Montpellier gagne aussi, ils feront un beau champion. Mais s’ils font un faux pas, on sera à l’affût.

Le titre de l'encadré ici

Silence radio au Camp des Loges|||

La tension liée à la fin de saison s’intensifie au Paris-Saint-Germain. Comme tous les jours depuis le début de la semaine, un entraînement à huis clos a eu lieu ce matin au Camp des Loges. Après l’échauffement, les joueurs ont fait des ateliers de circulation et de conservation de balle. Les gardiens se sont, eux, entraînés de leur côté.

Tous les joueurs se sont ensuite arrêtés pour signer des autographes aux fans toujours présents. Mais pas un d’entre eux n’a pris la peine de parler aux journalistes. Les Parisiens sont dans leur bulle. Dimanche, en cas de résultat défavorable contre Rennes, le PSG peut voir le titre de champion lui échapper définitivement.

RMC Sport