Adebayor : « Je serai peut-être le dieu »

Emmanuel Adebayor - -
Emmanuel Adebayor, vous devez avoir apprécié votre soirée ce mardi avec la victoire contre Tottenham (4-0) et votre doublé ?
Je suis très content, très satisfait de ma performance. Ça a été difficile samedi (ndlr : 0-1 contre Gijon). Aujourd’hui (mardi), on était là. On a montré beaucoup de personnalité, beaucoup d’envie. Le coach nous a dit que l’équipe qui avait le plus d’envie allait remporter le match. Je pense qu’on a eu plus d’envie que Tottenham. On a gagné 4-0, c’est un bon pas de fait vers les demies. Mais ce n’est pas encore acquis. Quand on veut tuer un serpent, il faut couper la tête. J’espère qu’on pourra couper la tête de Tottenham à Londres.
Aviez-vous à cœur de vous racheter après votre match compliqué en Liga le week-end dernier ?
Je savais que ça allait être un match important, d’autant plus avec ce qui s’est passé samedi. Je voulais tout de suite regagner de la confiance, retrouver mon jeu, dévier des ballons, aller chercher les défenseurs. Quand on joue un quart de finale et qu’on a la chance de marquer le premier but le plus tôt possible, la confiance revient et après, tout roule tranquillement. Je suis très satisfait de ma performance et de la manière dont laquelle l’équipe a joué.
« On doit digérer ça, récupérer tranquillement »
Avez-vous été touché par les critiques de la presse espagnole à votre encontre ?
Je ne lis pas la presse. Je ne comprends pas l’espagnol. Moi, ça ne m’intéresse pas. Dans le football, il y a des hauts et des bas. Samedi, j’étais le joueur le plus nul. Demain (mercredi), je serai peut-être le dieu ou le bon joueur. C’est à moi de continuer tranquillement à travailler durement à l’entraînement, à progresser.
Le public de Santiago-Bernabeu a-t-il poussé votre équipe pendant ce match contre Tottenham ?
Quand vous avez la chance de jouer chez vous un quart de finale aller de la Ligue des Champions, il faut faire la différence. On avait besoin de nos supporters, ils étaient là. Ils nous ont montré qu’ils pouvaient nous supporter, même dans les moments difficiles. Il y avait une bonne ambiance. Tout le monde rentre chez soi avec le sourire aux lèvres. On doit digérer ça, récupérer tranquillement, pour penser à autre chose.