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Amalfitano : « Du respect, mais aucun complexe »

Amalfitano montre la voie à suivre

Amalfitano montre la voie à suivre - -

L’OM accueille ce soir l’Inter Milan en huitième de finale aller de la Ligue des champions (20h45). L’occasion pour l’ancien Lorientais Morgan Amalfitano, actuellement en pleine forme après des débuts difficles, d’évoquer cette compétition qu’il découvre, les Nerazzurri, l’OM ou les Bleus.

La Ligue des champions
C’est une compétition très spéciale. On sent bien que ce sont des matches d’une autre saveur, où il ne faut rien avoir à se reprocher. Moi, je découvre la C1. L’OM a déjà joué des matches de ce niveau, à nous de passer ce cran-là. Un parcours se joue parfois à rien, dépend de plein de petits détails. Au tirage, il y avait des équipes plus fortes que l’Inter, des moins fortes aussi. Si on se concentre sur ce qu’on peut faire comme à Dortmund (3-2) ou à Arsenal (0-0), on est capables de hausser notre niveau de jeu. Moi, j’y crois.

L’Inter Milan
On a un coup à jouer, c’est sûr, on peut se qualifier pour les quarts. Il va falloir être très solides lors de ce premier match à domicile, face à une équipe très expérimentée en Ligue des champions, que l’Inter a remportée il y a deux ans. On doit avoir du respect mais aucun complexe. Mettre tout dans ce match aller au Vélodrome et prendre l’ascendant sur le premier match. L’Inter est moins bien en ce moment. Et nous, on voit bien qu’on est mieux dans cette deuxième phase, collectivement, mentalement. On est en confiance et on doit pouvoir passer ce cap sur ce match aller. En ce moment, il y a moyen de faire quelque chose contre l’Inter.

Le renouveau de l’OM
En championnat ou en Coupe d’Europe, on a fait les choses dans la douleur mais on a été les chercher. C’est peut-être grâce à ça qu’on s’est construit. D’avoir gagné à Dortmund, dans un contexte chaud, montre qu’on est capables de faire de très bonnes choses. Il faudra être sérieux, jouer collectivement comme on a su le faire, ça peut faire la différence.

L’adaptation à Marseille, les débuts difficiles
Moi, je ne calcule pas trop, je me réfugie dans le travail. C’est ma ligne de conduite, quels que soient les aléas. Je n’ai pas douté. On doit faire beaucoup d’efforts quand on arrive à l’OM, c’est quand même un cran au-dessus, Je découvre, je fais les choses de façon mesurée, à mon rythme, et ça me va très bien. J’aurais pu douter. Mais encore une fois, je m’investis dans le travail pour être performant quand on fait appel à moi. Petit à petit, j’ai été de mieux en mieux et j’ai répondu présent. C’est dans la continuité. On en m’a pas fait de cadeau et c’était une bonne chose : j’ai travaillé trois fois plus.

L’équipe de France (liste annoncée jeudi midi, Morgan, une nouvelle fois, a reçu une pré-convocation)
Quand tu es plus régulier, que ça marche plutôt bien, il y a des répercussions quand tu joues à l’OM. Mais moi, je prends les choses tranquillement. Je fais toujours le maximum mais il y a des périodes de mieux, de moins bien. Je n’ai rien à me reprocher et ça donne plus de chance de voir les choses arriver. Est-ce que c’est un rêve ? Je ne sais pas, je n’y ai jamais goûté. Pour tout joueur de foot, le maillot de l’équipe nationale ne se refuse pas, ce doit être quelque chose d’exceptionnel. On verra bien…