Ars-MHSC : Montpellier sort d'Europe

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Encore le même match. Ou presque. Comme à l’aller et plusieurs fois au cours de sa première campagne de Ligue des champions, Montpellier aura livré une copie encourageante, agrémentée de quelques moments de bravoure. Sauf que cette fois-ci, les Héraultais étaient condamnés à battre Arsenal à Londres pour espérer la Ligue Europa. Conscients des enjeux, les visiteurs, avec Yanga-Mbiwa titularisé dans l’entrejeu, font donc mieux que subir. René Girard avait prévenu, il vient à l’Emirates Stadium pour jouer.
Mais quelques errements défensifs donnent vite aux Gunners l’occasion de se montrer. A la 10e minute, Podolski récupère le cuir suite à un corner de Cazorla et centre sur la tête de Laurent Koscielny. Le geste du défenseur français est parfait et Jourdren ne doit son salut qu’à sa barre transversale. Mais Montpellier n’est pas si facilement impressionnable. Comme pour répondre immédiatement, Yanga-Mbiwa lance Mounier dans la profondeur bien stoppé par Szczesny. Le chronomètre n’a beau afficher que douze minutes de jeu, tous les spectateurs de l’Emirates l’ont déjà compris : c’est à un match animé mais brouillon auquel ils vont assister.
Assommés dès la reprise
Podolski, décidément en jambe mercredi soir, manquera deux fois le cadre avant la mi-temps. Pas de doute, la défense du MHSC a trouvé dans la maladresse des Gunners sa meilleure alliée. Doué mais inconstant, Arsenal devient, au coup d’envoi de l’acte II, sérieux et sûr de son fait. Quatre minutes après le retour des vestiaires, Vermaelen centre de son côté gauche, Olivier Giroud remet parfaitement de la tête pour Jack Wilshere qui, d’un geste d’attaquant, crucifie Jourdren. Montpellier doit désormais marquer deux buts à l’extérieur pour croire encore à l’Europe.
Un rêve bien court puisqu’à la 62e minute, les hommes de Wenger déroulent une action collective impressionnante d’intelligence. Wilshere -encore lui- remonte côté droit, sert Podolski, qui remet à Giroud avant de s’élancer vers la surface. Techniquement très juste, l’international français adresse sa seconde passe décisive de la soirée à son compère allemand qui reprend du gauche d’une frappe surpuissante. Jourdren est encore battu et Montpellier quitte définitivement l’Europe. Par la petite porte.