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Aulas : « Bordeaux reste le favori »

Jean-Michel Aulas aux côtés de Claude Puel

Jean-Michel Aulas aux côtés de Claude Puel - -

Lyon n’a jamais été aussi prêt d’une qualification en demi-finale de Ligue des champions. Mais le président de l’OL, Jean-Michel Aulas, continue à craindre une réaction bordelaise.

Jean-Michel Aulas, ça y est, l’OL est aux portes de la première demi-finale de Ligue des champions de son histoire…

Parmi les actuels présidents de L1, aucun d’entre eux n’a franchi le cap des demi-finales de la Ligue des Champions. On a joué quatre quarts en sept ans. Presque aucun club en Europe n’a eu ce privilège. Les filles joueront une demi-finale samedi de C1 et on est le seul club européen dans ce cas. C’est pour nous un travail d’ensemble. Il y a toute une ville, toute une région, j’allais dire toute une nation qui est derrière nous. On a très envie de démonter nos qualités.

Vous n’avez jamais franchi l’écueil des quarts de finale. Bordeaux a deux buts à vous remonter. Qui a le plus de pression ?
Nous venons ici dans la sérénité. C’est formidable de pouvoir jouer un quart de finale en ayant un petit peu d’avance. On va jouer comme si c’était le match aller. On est très près de la demi-finale. Mais Bordeaux aussi. Ce sont des matches qui vont se jouer sur des détails et le fait de jouer à Bordeaux est un inconvénient important qu’il faudra compenser par plus d’envie. Au début, j’avais dit que Bordeaux était le favori et il le reste car Bordeaux est chez lui et c’est le champion en titre. Depuis le début et c’est notre sentiment, on sait que Bordeaux peut réaliser ce que nous ambitionnons. Mais on a l’habitude. Le match contre Madrid était extrêmement difficile.

Ça fait 10 ans que vous attendez ce moment ?
Plus de 10 ans. Avant même de prendre la présidence de l’OL j’avais toujours remarqué que les Coupes d’Europe permettaient de différencier les équipes. On a attendu 10 ans pour gagner un premier titre. On sait qu’on aborde la 10e année de la Ligue des champions. Il y a un parallèle qui nous intéresse et tout ce qui permet d’aller loin en Ligue des champions est une récompense par rapport au travail fourni depuis 23 ans.

Ce match peut être un tournant en termes d’ambition ?

Une qualification serait un plus mais ne déplacerait pas les ambitions du club. On sait où l’on va. Notre plus grand rêve, c’est d’être encore en Ligue des champions l’an prochain. Si on bat Lille dimanche, ça nous assurerait presque le podium de la L1 car c’est l’objectif de l’année.

Propos recueillis par Wilfried Templier