Ayew : « Très compliqué contre l’Inter »

Une semaine après son retour de la CAN, l’attaquant ghanéen de l’OM a retrouvé l’OM ce week-end contre Valenciennes (1-1). Désormais concentré sur la Ligue des champions, l’aîné des frères ne s’attend pas à une partie de plaisir mercredi contre l’Inter en 8e de finale.

André, l’OM a-t-il perdu le titre après avoir concédé le match nul samedi contre Valenciennes ?

Je ne sais pas. Ce n’est pas fini. Evidemment, aujourd’hui, on ne pas parler du titre. L’important est d’être le plus haut possible, surtout sur le podium. Nous sommes en lice dans quatre compétitions. Ce sera compliqué. Il faut être prêt à souffrir. Sur le plan national, on est très attendu. En Ligue des champions aussi. Rien n’est fait. Restons solidaires.

L’OM a-t-il suffisamment de ressources pour aborder toutes ces compétitions ?

Oui. On a fait le boulot pour en être là aujourd’hui. Nous sommes des joueurs ambitieux. On veut aller le plus loin possible dans toutes les compétitions. On ne veut pas s’arrêter là. On va se donner les moyens pour y arriver. Marseille a un gros effectif.

L’Inter Milan va très mal cette saison…

C’est ce qu’on dit ! On verra après le match retour. L’Inter reste une très grosse équipe. Comme elle n’est pas bien en championnat (7e), elle mise beaucoup sur la Ligue des champions. Ils veulent aller le plus loin possible. Ils ont beaucoup de joueurs d’expérience. Nous, on doit rester sur notre dynamique et avoir beaucoup de détermination. Ce sera un match très compliqué.

« Une bonne mentalité »

Lorsque vous disputiez la CAN avec le Ghana, l’OM a retrouvé des couleurs…

C’est vrai. J’ai pu voir tous les matches. Il y avait beaucoup de cœur et d’abnégation. On a montré qu’on avait une bonne mentalité. Il y a beaucoup de solidarité. Les résultats ont suivi. L’important est de poursuivre sur cette dynamique jusqu’au bout même si ce ne sera pas facile. Il y a aura beaucoup de matches et donc beaucoup de fatigue. Restons solidaires.

Une question sur la CAN. Comment avez-vous vécu cette aventure avec le Ghana ?

Elle ne s’est pas trop mal passée même si on voulait aller au bout (les Black Stars ont été éliminés en demi-finale contre Zambie, 1-0, ndlr). Le plus important est d’arriver dans le dernier carré. C’est ce qu’on arrive à faire ces dernières années. Masi c’est vrai qu’on était très déçu de ne pas brandir cette coupe. On perd en demie en faisant un gros match.

Le titre de l'encadré ici

Ayew, Amalfitano et « les sacs à ballons »|||

Le Marseillais Morgan Amalfitano a un point commun avec André Ayew. L’ancien Lorientais a lui aussi un frère footballeur professionnel (Romain Amalfitano joue à Reims en L2) et un papa ancien footballeur pro (Roger Amalfitano a notamment évolué à Châteauroux, tandis qu’Abedi Pelé fut une des gloires de l'OM). Il a aussi le sens de l'humour. En marge d'une interview à paraitre mardi sur rmcsport.fr, il n'a pas oublié de chambrer gentiment son partenaire, critiqué pour avoir un peu trop gardé le ballon samedi contre Valenciennes (1-1) : « Je lui ai dit en rigolant que j’allais lui prendre des sacs de ballons, confie Amalfitano. On se charrie et quand on a des choses à se dire, on n’a pas besoin de caméras. En deuxième mi-temps, on a perdu en fluidité. Or, c’est ce qui a fait notre force. Un collectif est très fragile. Il revient de la CAN. Il y a un peu de fatigue. André va se remettre dans le bain… mais on aurait pu jouer plus simple.» Le message est passé.

Avec FG, à Marseille