Benfica-PSG : Les notes des Parisiens

Avec une équipe largement remaniée, le Paris Saint-Germain s’est logiquement incliné contre le Benfica (2-1), ce mardi à Lisbonne. Seul Cavani, buteur, s’est montré à la hauteur. Pastore, Ménez, et Digne ont, eux, symbolisé les carences défensives parisiennes.

Sirigu : 5,5

Le costume lui sied toujours aussi bien. Mais, dans ce genre de soirée-là, le portier transalpin ne peut qu’être un spectateur impuissant. Auteur de deux superbes parades sur des frappes de Perez (5e) et Lima (52), il ne peut strictement rien sur les buts concédés.

Traoré : 4,5

Première – presque – sans accroc sous le maillot parisien. Solide, ne laissant que peu d’espaces à ses adversaires, le Sénégalais se dirigeait vers un baptême du feu tranquille. Avant de commettre une grossière faute sur Silvo qui amène le but de Lima sur penalty (45e)…

Marquinhos : 4

Le défenseur n’a que 19 ans et cela s’en est ressenti ce soir. Souvent en délicatesse face à Gaitan, Markovic et Perez, le Brésilien s’est aussi rendu coupable de placements aléatoires comblés par Camara.

Camara : 5,5

Plus habitué aux tribunes qu’aux pelouses, le défenseur chevronné goûtait là de nouveau au parfum européen. Couvrant souvent les insuffisances de Marquinhos, il expédie malgré lui le cuir sur Gaitan pour le second but lusitanien (59e).

Digne : 4

Le type de soirée où le jeune latéral français a pu mesurer le niveau requis en Ligue des champions. S’il a apporté le surnombre lors des phases offensives, son laxisme défensif a interpellé. La plupart des attaques des Águias, notamment le but de Gaitan (59e), sont venues de son côté.

Motta : 5

Sans ses fidèles lieutenants Matuidi et Verratti, la sentinelle italienne a semblé emprunté. Moins inspiré que d’habitude dans ses transmissions, son absence d’autorité a contraint les Parisien à reculer face au bon pressing portugais. Remplacé par Matuidi à l’heure de jeu (61e).

Pastore : 4

Cette soirée lui était dédiée. Titulaire au cœur de l’entrejeu parisien, l’Argentin a rendu une copie plus que limitée. Hormis sa jolie ouverture pour Digne (16e), le milieu de terrain s’est davantage distingué par un pressing défensif consternant que par ses rares fulgurances. Sa tête sans conviction dans les derniers instants (89e) peut servir de témoignage…

Rabiot : 5

Match après match, l’enfant du club s’impose sur la pointe des pieds comme une alternative crédible au sein du milieu parisien. Pas transcendant, mais un travail sobre lors du soirée pendant laquelle il a dû colmater les brèches. L’absence de rigueur défensive de la part de Ménez et Pastore n’y est pas étrangère.

Ménez : 4

Celui qui s’était distingué par ses états d’âme au match aller contre les Portugais se trouvait, cette fois, bien sur le terrain. Disponible devant, il n’a néanmoins jamais fait la différence, à l’image de cette frappe manquant de puissance en début de rencontre (8e).

Lucas : 5

De l’or dans les pieds, mais une utilisation toujours aussi hasardeuse du ballon. Techniquement éblouissant, ses coups de rein ont parfois déstabilisé la défense lisboète, mais il a manqué de lucidité dans les derniers mètres, comme lorsqu’il préfère frapper au lieu de servir son coéquipier Cavani (41e).

Cavani : 6,5

Aligné dans l’axe, son poste de prédilection, l’attaquant uruguayen a encore livré une prestation de haute volée. Enorme dans le pressing, il a également été à l’origine de toutes les offensives parisiennes. En renard des surfaces, il ouvre le score sur une passe de Ménez (37e).

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R.D.