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Bordeaux prêt pour l’exploit

L'attaquant des Girondins de Bordeaux compte bien créer la surprise à Stamford Bridge.

L'attaquant des Girondins de Bordeaux compte bien créer la surprise à Stamford Bridge. - -

Pas du tout favoris de leur match en Ligue des Champions, les Girondins de Bordeaux se rendent à Chelsea sans complexe… mais pas sans envie.

Bordeaux peut-il battre Chelsea à Stamford Bridge en Ligue des Champions ? A priori non, si l’on écoute l’opinion publique, l’avis des spécialistes et des médias. Mais sur un match, tout est possible. Les joueurs de Laurent Blanc le savent et comptent bien jouer sur l’effet de surprise. Marouane Chamakh : « On a tout à gagner là-bas. On va essayer de faire un gros match. On va peut-être les surprendre parce qu’on a un gros état d’esprit, on a tous envie de jouer ce match de Ligue des Champions et de faire un gros match là-bas. Je pars avec l’état d’esprit de prendre minimum un point. Je ne pars pas pour perdre, ni de faire un gros match et de perdre. Il faudra peut-être faire un match vicieux, essayer de les coincer. Dans cette optique, prendre un point serait déjà pas mal. Logiquement, c’est mission impossible, mais dans le foot rien n’est impossible. A nous d’être plus malins qu’eux. »
Plus malins, oui, mais Bordeaux a-t-il vraiment les armes pour déjouer une mécanique aussi huilée que peut l’être la formation londonienne en Ligue des Champions ? Là encore, on aurait tendance à répondre de manière négative. Mais Gourcuff compte bien profiter d’un excès de confiance de la part des Blues pour créer l’exploit. « Aujourd’hui, Bordeaux est très attendu au niveau du championnat, donc, à ce niveau-là, on a beaucoup de pression. En revanche, en ce qui concerne la Ligue des Champions, on n’est pas favoris. On peut se servir de ça pour se lâcher et essayer de faire un résultat positif à Chelsea. »

Mais, pour Ulrich Ramé, la différence de statut qui opposera mercredi les deux formations peut jouer en faveur des Bordelais. « Bien sûr qu’ils sont impressionnants, mais bon ce que l’on peut connaître nous, en Coupe de France, cette différence entre un petit et un gros doit nous permettre de rêver et espérer réaliser un exploit sur un match. L’année dernière, on s’est qualifié pour cette Ligue des Champions, on savait que l’on pouvait tomber sur des gros. Là, on tombe probablement sur un des plus gros. C’est aussi une chance de pouvoir connaître ce genre d’événements ».

La rédaction - Alix Dulac avec Olivier Schwartz