Brandao et l’OM l’ont fait !

Grâce au but du Brésilien à la 92e minute, l’OM pourtant battu par l’Inter Milan (2-1) à San Siro décroche son billet pour les quarts de finale de la Ligue des champions.

Et dire qu’il ne devait pas revenir à Marseille... Ce mardi, à Milan, Brandao est devenu un héros. Le Brésilien entré en jeu à la place de Loïc Rémy a sans aucun doute inscrit à San Siro le but le plus important de sa carrière. Malgré la défaite 2-1 face à l’Inter, son but inscrit à la 92e minute alors que l’OM était mené 1-0 (but de Milito) permet à son équipe d’intégrer le Top 8 européen. Par ici les quarts de finale de la Ligue des champions. Même vaincus 2-1 (but sur pénalty de Pazzini dans les ultimes secondes), même sans Mandanda en quart de finale (le portier a été expulsé sur le pénalty), les Phocéens ont réalisé une performance de très haute volée. Ils n’avaient surtout plus atteint ce stade de la compétition depuis 1993, année de leur sacre européen à Munich. Et si c’était un signe. La finale, cette année, aura lieu à… Munich. On n’avait en tout cas jamais vu Didier Deschamps aussi heureux sur le banc olympien.

L’improbable sauveur

Pour la première fois de l’année 2012, il avait pu aligner d’entrée son trio Valbuena-Rémy-A.Ayew. Offensivement plus armé, l’OM doit immédiatement faire face à la fougue milanaise. Mais deux arrêts sublimes face à Sneijder (7e) puis Milito (11e) rassurent le camp olympien. D’autant que Rémy, de la tête, inquiète Julio César dans la foulée (18e). Si les vingt premières minutes sont bouillantes, presque débridées, l’OM, bien en place, s’attache ensuite à casser le rythme. Avec une certaine réussite comme en témoigne l’agacement des Milanais, coupables de nombreuses fautes. Mais à trop se recroqueviller sur ses buts, l’équipe phocéenne s’expose. Et après une tentative manquée de Pazzini, Milito, en bon renard des surfaces, catapulte à bout portant le ballon au fond des filets (1-0, 75e). Les compteurs sont remis à zéro. Mais la fin de match est folle. Sur une longue ouverture de Mandanda, Brandao, entré en jeu, contrôle du… dos et trompe de près Julio César (1-1, 92e). L’OM croit la qualification en poche lorsque, sur l’action suivante, le portier marseillais commet une faute sur Pazzini. Pénalty et expulsion de Mandanda. Mais tout le monde oubliera la réussite de Pazzini (2-1, 95e). La fin du match est sifflée juste après. Calciné en championnat, l’OM rejoint le gratin européen. Savoureux !