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Ce que vaut vraiment le Real d’Ancelotti

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Désormais leader de Liga, le Real Madrid est en train de renaître sous la férule de Carlo Ancelotti. Avant son déplacement à Schalke 04 en 8e de finale aller de Ligue des champions, ce mercredi (20h45), focus sur une équipe en pleine renaissance.

Le Real a lâché les chevaux

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Invaincu depuis 26 matches toutes compétitions confondues, le Real Madrid a trouvé son rythme de croisière et n’en finit plus d’impressionner. Les Merengue, un temps donné perdu pour le titre car relégués à six longueurs du duo Barça-Atlético qui filait à train d’enfer, sont désormais en tête de la Liga avec trois unités d’avance et prétendent plus que jamais à la couronne nationale. Preuve en est la correction infligée à des Colchoneros invaincus depuis 23 matches (3-0), en demi-finale aller de Coupe du Roi, enchaînée avec un succès tranquille au retour (2-0). Alors que Barcelone et l’Atlético paraissaient intouchables, c’est bien le Real qui fait aujourd’hui figure d’épouvantail de la Liga. 

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Avec Ancelotti, le Real a changé et... s'est trouvé

La griffe Ancelotti est bien sûr pour beaucoup dans les résultats impressionnants de ce Real qui tranche singulièrement avec celui de José Mourinho. La métamorphose vient principalement de la philosophie inculquée par l’entraîneur italien, qui a parfaitement pris la mesure de son effectif, humainement et tactiquement. Son prédécesseur avait fait de l’équipe une machine à contrer, avec un jeu extrêmement direct à la récupération, là où « le Mister » privilégie la maîtrise et la possession du ballon. Souvent bousculé et fréquemment contraint de courir après le score l’an passé, Madrid a ajouté cette année à son impressionnant potentiel offensif une assise défensive qu’on ne lui connaissait plus. 

Sur 14 rencontres en 2014, les Madrilènes ont préservé 12 fois leur cage inviolée. Et ils ne le doivent pas qu’à la qualité de sa charnière et de leur gardien. Ancelotti a trouvé un équilibre impressionnant à son équipe, qui ne concède que très peu d’occasions, avec notamment un trio Di Maria-Modric-Alonso dans l’entrejeu aussi créatif que travailleur et qui fait des merveilles. L’ex-technicien parisien, rapidement rebaptisé « le pacificateur » par la presse ibérique, a également apporté une sérénité évidente sur et en dehors du terrain à cette équipe volcanique durant l’ère Mourinho. 

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Benzema, complément idéal de Ronaldo

Alors que Cristiano Ronaldo carbure toujours autant, que Bale monte en puissance et que Jesé explose, Benzema réalise lui aussi une de ses saisons les plus abouties. Avec 14 buts au compteur, le Français se montre régulier et efficace, mais fait surtout figure pour Ancelotti de complément idéal de Ronaldo. Ses capacités à décrocher et faire jouer se marient parfaitement aux qualités du Portugais au poste hybride de joueur de couloir/finisseur. Quand Ronaldo est là, Benzema est un relais parfait. En son absence, il reprend son rôle de buteur, comme l’attestent les trois buts qu’il a inscrits durant les trois matches de suspension de son Ballon d’Or de partenaire. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si l’ex-Lyonnais est le joueur de champ de l’effectif madrilène le plus titularisé en Liga.

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La rédaction