Chamakh : « Les faire tomber de haut »

Bordeaux n’a plus le choix. Pour poursuivre l’aventure en Ligue des Champions, les Girondins doivent s’imposer demain à Rome.

Comment vous sentez-vous avant ce déplacement à Rome ?
On se sent très bien, motivés, concentrés, très concernés surtout. On va là-bas pour créer l’exploit, pour gagner. On va tout donner. On veut ne rien regretter.

Au match aller, il y a l’expulsion d’Henrique puis la défaite (1-3). Ca reste dans la tête ?
On va s’en servir, c’est sûr. L’orgueil va parler. On va essayer de ne pas tomber une nouvelle fois dans le piège. On est nouveau dans cette compétition-là, on peut tomber dans des pièges faciles. Les Romains sont très rusés, très expérimentés. A nous de ne pas refaire les mêmes erreurs qu’à l’aller. Ça nous a coûté cher. On menait 1-0 en première période. Se retrouver à dix face à une équipe comme la Roma, c’est impardonnable.

Une Roma qui se refait une santé après un début de saison difficile. Ca vous inquiète ?
C’est vrai, on ne le cache pas. Quand on les a pris à l’aller, on se disait qu’ils étaient prenables parce qu’à ce moment-là ça n’allait pas. On les suit dans leur championnat, c’est vrai qu’ils reviennent très bien, on sait que ça va être encore plus dur. Surtout qu’ils récupèrent Totti. C’est un super joueur, capable de faire la différence à lui tout seul. Il va représenter un gros danger.

En Championnat, vous avez un peu piétiné. Dans quelle forme est Bordeaux en ce moment ?
Très bien. En Ligue des champions, on est surmotivé. On a envie de jouer des matches comme ça. Ça a été dur récemment en Championnat. Mais si on joue tous avec cette envie de créer l’exploit, ça passera.

Comment expliquez-vous ce coté laborieux justement ? La fatigue, les matches qui s’accumulent ?
Non, ce n’est pas laborieux. Contre Chelsea, ça s’est bien passé (1-1). A Sochaux, on a eu des conditions très difficiles (0-0). Après, il y a des moments où on met la manière et on ne prend pas de point à l’arrivée. Contre Valenciennes (2-1), c’était dans la douleur, mais à l’arrivée il y a trois points.

Rome, c’est l’objectif numéro un ?
Nous, les supporters, tout le monde est ultra motivé. Ça serait bien qu’un deuxième club français se qualifie.

Vous allez retrouver Philippe Mexès…
Mexès, Panucci, ce sont des grands joueurs, on a pu le constater à l’aller. La Roma a le sang bouillant, le sang chaud, elle est en confiance. Mexès aussi. On sait que la tâche va être rude.

Totti se voit déjà en finale…
Tout à fait. J’ai pu le lire. La finale se joue à Rome. Il se fixe des objectifs. A nous de les faire tomber de haut !

La rédaction - Olivier Schwarz