RMC Sport

Chamakh : « Lyon reste au-dessus »

L'attaquant bordelais assure que la défaite en finale de la Coupe de la Ligue, samedi contre Marseille (1-3), n'a pas atteint le moral des champions de France.

L'attaquant bordelais assure que la défaite en finale de la Coupe de la Ligue, samedi contre Marseille (1-3), n'a pas atteint le moral des champions de France. - -

L’attaquant des Girondins de Bordeaux estime que Lyon, davantage rodé aux joutes européennes, est favori du quart de finale franco-français de Ligue des Champions.

Avez-vous digéré la défaite en finale de la Coupe de la Ligue ?
Je ne veux pas minimiser mais la défaite aurait été plus lourde de conséquences pour Marseille. J’aurais aimé gagner cette coupe une troisième fois mais gérer cette finale était compliqué à trois jours de Lyon. On n’est pas rentré dans le match. C’est comme ça. On l’a déjà oublié. Là, on va jouer notre match de l’année et la motivation sera forcément supérieure.

Imaginez-vous un affrontement plus difficile qu’en championnat ?
Oui parce que les deux équipes vont augmenter leur niveau de jeu. Ce sera plus rugueux. On devra faire en sorte de jouer au football pour se créer des occasions et marquer au moins un but à l’extérieur. Il faudra surtout réduire les erreurs au maximum parce qu’on peut pécher par manque d’expérience. Par rapport à nous, les Lyonnais connaissent bien cette compétition. Ils ont habitude de se qualifier pour les huitièmes de finale depuis cinq-six ans. Notre but en début de saison était de progresser et de découvrir des choses. Le fait d’être en quart de finale nous permet d’apprendre mais Lyon reste au-dessus.

Un match contre une autre équipe française change-t-il la façon de se préparer ?
Face à une équipe étrangère, on se serait appliqué comme on l’a fait contre l’Olympiakos, la Juve ou le Bayern. J’espère que tomber contre Lyon ne va pas avoir un effet contraire. On ne doit pas se dire qu’ils sont plus jouables parce qu’on les a déjà battus en championnat (1-0 à Lyon, le 13 décembre dernier, ndlr), pour finalement se faire avoir. J’ai un petit peur de ce piège.

La rédaction