Chedjou : « Je n’espère pas tomber sur le PSG »

Aurélien Chedjou et Galatasaray ont éliminé la Juventus de la Ligue des champions grâce à un succès (1-0) arraché dans des conditions météo difficiles. Invité de Luis Attaque, l’ancien défenseur lillois a confié sa joie et sa volonté d’éviter Paris en 8e de finale.

Aurélien, avez-vous été aidés par les conditions climatiques pour éliminer la Juventus Turin ?

Non, c’était la même chose pour les deux équipes. Pour voir du beau football, ce n’était pas le bon jour. On a compris rapidement qu’avec ce mauvais terrain, il fallait tout jouer sur Didier (Drogba) devant et qu’il se batte de la tête pour dévier des bons ballons. C’est comme ça qu’on a fini par inscrire un but (par Wesley Sneijder à la 85e minute, ndlr).

Cela doit être la folie ce soir à Istanbul...

Là, je suis dans un restaurant et c’est la folie dans la rue. Tous les supporters sont très contents et je suis heureux pour eux. Ici, ils vivent pour le football et, quand ça se passe bien, c’est quelque chose ! Ce soir, ça ne va pas être facile de sortir dans la rue...

« A Madrid, nos chevilles ont gonflé »

Il y a deux semaines, vous avez subi une grosse défaite sur le terrain du Real Madrid (4-1) alors que vous avez évolué à onze contre dix pendant plus d'une heure. Qu'est-ce qui a changé entretemps ?

A Madrid, on a vraiment fait n’importe quoi. Le fait qu’ils jouent à dix (après l’expulsion de Sergio Ramos à la 26e minute, ndlr) nous a fait gonfler les chevilles. On s’est dit qu’on n’avait plus besoin de trop forcer pour gagner. On s’est trompé et on a eu de la chance parce que Ronaldo n’était pas là. Avec lui en face, on aurait pu ne prendre plus. Aujourd’hui, on a compris que, pour gagner des matches, il fallait courir, se donner à fond.

Souhaitez-vous tomber sur Paris en huitièmes de finale ?

Sincèrement, je n’espère pas même si ça ferait plaisir à Rio (Mavuba, son ancien coéquipier à Lille). Toutes les équipes qualifiées ont les qualités pour être là où elles sont aujourd’hui. Il y a du très lourd. On sait qu’avec notre deuxième place, on ne recevra pas au premier match. A nous de faire une très bonne performance à l’aller, puis on essaiera de faire ce qu’on peut à l’extérieur. En tout cas, il faut prendre conscience de nos qualités. On ne fait pas partie des favoris, mais avec le cœur des Turcs et un peu plus de hargne, on peut faire jeu égal avec des grosses équipes et passer encore un tour.

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Luis Attaque