Ciani : « On ne s’improvise pas Italien »

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Michaël Ciani, vous allez disputer votre premier match de Ligue des Champions, mardi à Turin…
C’est nouveau mais on verra mardi. En tout cas on est prêt et on s’est mis dans de bonnes conditions en gagnant samedi (1-0 contre Grenoble, ndlr).
Ce match face à Grenoble était compliqué. Aviez-vous déjà la tête à la Juve ?
C’est vrai qu’on n’a pas fait notre meilleur match mais l’important était de gagner. Ce n’est pas le dernier match moyen qu’on fera dans la saison, mais c’est bien d’arriver à gagner ce type de rencontre. Ce sera autre chose mardi.
C’est pour ce genre de rencontre que vous êtes venu de Lorient cet été…
Forcément. Ça y est, on y est. C’est toujours mieux que de jouer des matches amicaux contre des équipes bretonnes (rire). Venir jouer le titre à Bordeaux, c’est déjà quelque chose, et la Ligue des Champions est un grand plus. Ce sera un grand moment.
Vous rencontrez un gros calibre d’entrée. Comment l’abordez-vous ?
Si on les regarde jouer, eux ne le feront pas et nous marcheront dessus. C’est à nous de prendre conscience qu’il y a un coup à jouer et d’obtenir un résultat à l’extérieur. Il faudra rentrer tout de suite dans le match.
L’an passé, Bordeaux avait vécu une grosse déconvenue d’entrée en perdant 4-0 à Chelsea. Les joueurs en ont-ils parlé entre eux ?
Non et je pense qu’il faut l’effacer de la tête. Il vaut mieux éviter de se remémorer les mauvais souvenirs pour aller de l’avant et faire mieux cette fois-ci.
Les joueurs italiens ont parfois la réputation d'être assez vicieux. Faut-il les imiter ?
Je ne sais pas si on peut s’improviser Italien sur un match. C’est une culture, ça se travaille. Il faut plus faire attention à leur jeu que d’essayer de jouer comme eux.