Cris : « Pas le droit d’avoir peur »

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Vous venez d’enchaîner trois victoires consécutives. On sent que Lyon est vraiment monté en puissance au fil des semaines…
Dans la tête, on est plus fort. Dans le jeu on est plus agressif, plus méchant. Il faut garder cette mentalité de guerrier. On a aussi retrouvé de la cohésion, on joue en équipe, on forme à nouveau un bloc. On a six points d’avance et on va pouvoir jouer plus libérés. Maintenant, c’est le sprint final, que ce soit pour le championnat ou la Ligue des champions. Cette année le championnat est plus serré, nos poursuivants aussi montent en puissance. Il faut montrer ce dont on est capable. On ne peut pas se permettre de jouer avec le frein à main. On doit être à fond jusqu’à la fin de la saison si on veut atteindre nos objectifs.
Barcelone, qui vient de perdre ce week-end, est un peu moins bien en ce moment. Vous dites-vous que cela devient de plus en plus jouable demain soir ?
En ce moment, on est en pleine confiance .Mais la défaite du Barça ne change rien. La Ligue des champions, c’est une autre compétition. Et ça va être totalement différent. Chaque match a sa vérité. Il va falloir jouer avec le cœur et sortir une grosse partie.
Comment se prépare un défenseur avant d’affronter la meilleure attaque du monde ?
On se prépare avec un peu plus de minutie parce qu’en face ce sont des grands joueurs. Depuis qu’on a hérité de Barcelone, je regarde tous leurs matchs pour observer leur jeu, leurs déplacements, leurs prises de balles, de quel pied ils frappent… C’est plein de petits détails qu’il faut examiner pour ne pas être surpris pendant le match. Mais il ne faut pas non plus bouleverser nos habitudes. On ne peut pas changer notre jeu.
Comment l’OL peut contrarier le Barça ?
On va essayer d’exercer un pressing haut parce qu’on a remarqué qu’ils manquaient un peu d’agressivité. On va aussi essayer de les gêner sur coups de pied arrêtés. On possède les joueurs pour le faire. Après il faudra être très attentifs, concentrés pendant 90 minutes. Parce qu’à ce niveau, une erreur d’inattention coûte très cher. Ce serait bien aussi de ne pas prendre de but.
Avez-vous peur de ne pas être à la hauteur de l’événement ?
Non, on est prêt. Ce sont de grands joueurs, mais quand on joue au foot on n’a pas le droit d’avoir peur. On va les respecter, mais on sera à onze contre onze. Si on joue comme on le fait en championnat, je pense qu’on peut faire quelque chose.