Dassier : « Les joueurs vont mettre leurs tripes »

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Jean-Claude Dassier, la victoire à Toulouse arrive au bon moment après deux contre-performances en championnat. Cela commençait-il à bouillir dans la tête des joueurs ?
Le terme est un peu excessif. Je n’ai jamais senti d’inquiétude, ni d’angoisse chez les joueurs ou le coach (Deschamps). Le début de saison est difficile. Il y a eu des blessures. Mais je savais que le potentiel était là. A Toulouse, notre première mi-temps n’est pas un chef d’œuvre. Mais la victoire, même si elle fut tardive, est méritée. Ça nous a rassurés. Les joueurs en veulent. Il y a un très bon climat dans le vestiaire. Avant d’aller à Moscou, une victoire était indispensable. Même un résultat nul aurait été décevant.
N’avez-vous pas trouvé André-Pierre Gignac un peu nerveux ?
Il en veut ! Ce qu’on peut parfois lui reprocher, c’est qu’il a souvent tendance à frapper lorsqu’il a franchi la ligne de défense. Il a envie de nous démontrer que c’est un buteur mais on le sait ! Je n’ai pas le moindre doute sur le fait qu’il va réaliser une grande saison.
C’est un rendez-vous capital qui attend l’OM à Moscou en Ligue des champions. La victoire est impérative face au Spartak…
Il faut arracher la victoire là-bas. On va tout faire pour ça. On en a les moyens. Les joueurs vont mettre leurs tripes sur le terrain synthétique du Spartak. Il faut gagner. Accéder aux huitièmes de finale nous ferait beaucoup de bien financièrement, mais aussi à tous les niveaux. C’est l’un des objectifs du club. Contrairement à l’an passé, on est tombé dans une poule parfaitement jouable. On a perdu de façon stupide contre le Spartak à la maison (0-1). On doit rattraper cette bévue.
Un mot sur le mercato d’hiver…
C’est quoi le mercato (rires) ? Il se peut qu’on vende des joueurs, pas qu’on en a achète. Mais on n’a pas le besoin, ni l’envie de vendre à tous prix. La baraque est bien gérée. Mais si on a une offre, par courtoisie, on la regardera.