Deschamps : « A Zilina, tout dépendra de notre attitude »

Didier Deschamps - -
Didier, le report du match contre Rennes a-t-il perturbé vos plans en vue du match à Zilina ?
J’aurais évidemment préféré qu’on joue cette rencontre. Parce qu’on était programmés pour ça. On a eu un match à Guingamp mercredi (victoire 1-0 en 8e de finale de la Coupe de la Ligue, ndlr). J’avais fait des choix en fonction de ça. Mais par rapport à Zilina, ça ne présente pas vraiment un souci. Il va juste falloir avoir une nouvelle réflexion. Ce qui a été désagréable, c’est surtout le fait de devoir attendre sans savoir si on allait jouer. Mais il faut bien s’adapter.
Ces reports traduisent-t-ils selon vous une insuffisance au niveau des infrastructures du football français ?
Je ne pense pas que ce soit un problème d’infrastructures. C’est la spécificité du Sud. A Monaco, ça arrive aussi. Là-bas, il y a un peut-être un problème de drainage. Ce n’est pas le cas du Vélodrome. Mais quand ça tombe autant en si peu de temps… Ça a été annulé, c’est comme ça. Je respecte la décision qui a été prise.
Face à Zilina en tout cas, la victoire sera impérative…
On doit gagner pour continuer à croire en nos chances de qualification. Dans notre tableau de marche, on a besoin de six points contre Zilina. Après, on va espérer que Chelsea batte le Spartak. Afin de s’offrir la possibilité de jouer notre qualification à Moscou (le 23 novembre).
Cette équipe slovaque vous a posé pas mal de problèmes à l’aller. Que craignez-vous chez elle ?
C’est une équipe joueuse. J’ai vu quelques images de leurs derniers matches. Ils marquent beaucoup de buts. Ils en prennent aussi. Mais il y a de la qualité dans ce groupe. Ils découvrent cette compétition, ils se créent des occasions. Ça va être leur quatrième match. Ils sont chez eux. Ils vont vouloir bien faire. Maintenant, tout dépendra de notre attitude dans cette rencontre. Il ne faut pas penser qu’on a déjà gagné.