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Deschamps : « On joue notre avenir européen »

L'entraîneur de l'OM a bien conscience qu'un tout autre résultat qu'une victoire face à Zurich mettrait un terme à toutes les chances de son équipe d'atteindre les 8e de finale de la Ligue des Champions

L'entraîneur de l'OM a bien conscience qu'un tout autre résultat qu'une victoire face à Zurich mettrait un terme à toutes les chances de son équipe d'atteindre les 8e de finale de la Ligue des Champions - -

Victoire obligatoire pour l’OM mardi soir face à Zurich si le club marseillais veut poursuivre son rêve européen. L’entraîneur olympien en est bien conscient.

Didier Deschamps, comme Marseille, Zurich a plus de mal à domicile qu’à l’extérieur. Cela change-t-il quelque chose dans la préparation de la rencontre ?
Non. On sait que c’est une équipe bien organisée, avec une bonne présence athlétique. On l’a vu à l’aller. Comme le dit leur entraîneur, il y a plus de détermination et de concentration quand ils jouent en Ligue des Champions, et notamment à l’occasion du match à Milan (1-0). On aura à faire à un groupe compacte composé de bons joueurs. Nous sommes dans l’obligation de faire le jeu et confirmer notre victoire d’il y a quinze jours.

Comment expliquez-vous que votre équipe ait plus de difficultés à Marseille ?
On peut faire ce constat pour la plupart des équipes en France et en Europe. C’est toujours plus facile de défendre et d’avoir l’espace devant soi plutôt que de le laisser dans le dos. Pour être plus performant, ça demande une plus grande maitrise sur le plan technique. Ce qu’on n’a pas encore régulièrement sur tout un match.

Vous avez un but de plus par rapport au match aller. La consigne est-elle de bien défendre ?
On n’a pas de but d’avance. On est à 0-0. Marquer un but nous suffit pour gagner le match. Tout le monde connaît l’importance de cette rencontre. Une victoire nous donnerait une bonne option pour la troisième place, voire plus, avant d’aller à Milan. Maintenant c’est vrai que nous allons essayer d’attaquer.

Avez-vous une image différente de cette équipe suisse par rapport à celle que vous pouviez avoir au tirage au sort ?
Evidemment. Etant dans le quatrième chapeau, on se dit que cette équipe est supposée la plus faible. Mais son résultat à Milan prouve le contraire. Même si elle manque un peu d’expérience internationale. Dans certains cas, l’équipe du quatrième chapeau est détachée. Là, ce n’est pas le cas. Ils ont prouvé qu’ils n’étaient pas là par hasard.

De l’extérieur, on ne sent pas de révolte dans le groupe…
Révolte ? Ce n’est pas une question de révolte. On joue notre avenir européen. C’est sûr. Mais je ne me pose pas de question sur leur implication. S’ils ne sont pas concernés, ça serait dramatique.

Après ce match, vous affrontez Lyon dimanche. Avez-vous le sentiment de vivre une semaine charnière ?
Tous les matchs sont importants. En championnat, on a pris un peu de retard et on doit prendre des points. Peu importe l’adversaire qu’on rencontre. Mais commençons par Zurich puisque ce match est déjà décisif pour notre avenir en Ligue des Champions.

F.G. (RMC Sport)