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Drogba : « Je suis toujours là »

L'attaquant ivoirien a offert aux Blues une victoire précieuse contre la Juventus, mercredi en 8es de finale de la Ligue des champions.

L'attaquant ivoirien a offert aux Blues une victoire précieuse contre la Juventus, mercredi en 8es de finale de la Ligue des champions. - -

L’attaquant ivoirien a offert la victoire aux Blues contre la Juventus (1-0), mercredi lors du match aller des 8es de finale de la Ligue des champions. Longtemps diminué par les blessures, le joueur de Chelsea retrouve peu à peu son meilleur niveau.

Didier Drogba, êtes-vous satisfait de cette victoire ?
Encore une fois, face aux équipes italiennes, c’est le même feeling, tu arrives à en mettre un, mais pour mettre le deuxième, c’est toujours la galère. Mais bon, on est tombé sur une équipe joueuse, et il faudra en profiter au match retour.

Vous êtes-vous fait peur sur la fin ?
Oui, parce que physiquement on a vraiment baissé de rythme. Le jeu produit en première période demande beaucoup d’efforts, mais bon, on n’a pas concédé de but. On a remarqué qu’on était moins bien, du coup, on a développé une solidarité pour compenser la fatigue. ON espère être mieux d’ici 2 à 3 semaines.

On a vu des joueurs respectés à la lettre les consignes de l’entraîneur, notamment Nicolas Anelka qui est resté sur son côté gauche…
Bien sûr que c’est frustrant, on avait des consignes qu’on a essayé de respecter au mieux. On n’avait plus de liberté le week-end dernier à Aston Villa (victoire 1-0), mais là c’était un match assez spécial, donc il fallait avoir une certaine rigueur.

On a le sentiment d’avoir retrouvé le Didier Drogba de la saison 2005/2006…
Vous ne l’avez pas perdu, il ne jouait pas tout simplement (rires). C’est plus facile d’être jugé quand tu joues. Quand tu ne joues pas tu peux être critiqué. Je me sens bien sur le terrain, et je profite de ces instants. Mais c’est vrai que le coach me fait confiance, et pour un attaquant c’est important psychologiquement. Je ne suis pas encore prêt physiquement, j’ai juste besoin de jouer.

La rédaction - Philippe Auclair