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E. Cissé : « On s’est traité de noms d’oiseaux »

Le milieu de terrain de l'OM, Edouard Cissé.

Le milieu de terrain de l'OM, Edouard Cissé. - -

Auteur d’un gros match, mercredi à San Siro face au Milan AC (1-1), le milieu marseillais revient notamment sur l’occasion de but ratée par Brandao, qui aurait grandement accru les chances de qualification de l’OM en 8e de finale de Ligue des champions.

Edouard, ce nul est rageant quand même…
Paradoxalement oui, parce que même si on fait un bon match, on ne repart qu’avec un point. Il y avait la possibilité de faire mieux au regard du match. Il y a eu deux poteaux, deux coups du sort. C’est rageant, mais ce n’était peut-être pas pour ce soir.

Vous vous êtes un peu asticoté avec Brandao après son occasion ratée (65e)…
Sur le coup, on s’est envoyé pas mal de noms d’oiseaux… Mais il n’y a pas de souci, c’était une réaction à chaud, on se disait que ce n’était pas possible, si on marquait là, ça aurait été intéressant. On savait qu’il y aurait d’autres occasions, elle est arrivée avec « Soulé » (Diawara, 86e), mais ça ne voulait pas rentrer.

Que vous a-t-il manqué ?
Heu… que les cages soient plus grandes. Il manque un peu de réussite, même si c’est énervant de toujours parler de ça. On continue à apprendre, on a fait moins d’erreurs qu’au match aller. Je suis déçu mais j’ai envie de rester positif. Il nous faudra un dernier exploit (contre le Real Madrid).

Peut-on quand même parler de match référence ?
Non, je n’aime pas trop parler de ça. Autant après une défaite, je ne me démonte pas trop, autant après un bon match, je ne crie pas victoire. On doit trouver de la régularité dans le contenu. Il faut rester sur ce qu’on a fait sur les deux derniers matches (0-1 à Paris, 1-1 à Milan), mais il ne faut pas jeter ce qu’on a fait avant.

Finalement, c’est au Stade Vélodrome face au Milan AC que vous vous êtes compliqué la vie…
Mais on n’est pas encore éliminé ! Ce soir, j’ai envie d’être positif. On verra à la fin du sixième match, on ferra un bilan à ce moment. Aujourd’hui, tout est encore jouable.

Il va quand même falloir battre le Real par quatre buts d’écart…
Oui on m’a dit : 4-0, 5-1, 6-2… c’est beaucoup. Mais il peut y avoir d’autres paramètres, si Milan est accroché par exemple (dans le cas d’une victoire de Zurich, un succès suffirait à l’OM, ndlr)… On verra.

La rédaction - Florent Germain à Milan