Et si l’OM avait enfin débuté sa saison ?

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Mercredi à San Siro, l’OM s’est enfin montré au niveau de la Ligue des champions. Jamais depuis le début de la saison, l’équipe de Didier Deschamps n’avait en effet donné l'impression d'une telle maîtrise face à un grand d’Europe. A l’image d’un Edouard Cissé impérial, les joueurs marseillais ont notamment dominé le Milan AC dans la stratégique bataille du milieu de terrain. « Vu le potentiel de leurs attaquants, il fallait tenter d'empêcher leur rampes de lancement de fonctionner. Dans ce domaine, nous avons été très performants, en limitant au maximum, voire en neutralisant parfois leur milieu, a analysé Didier Deschamps après la rencontre. L'équipe a pris confiance en elle, a poursuivi l’entraîneur marseillais. Si nous sommes capables de répéter des matches de ce niveau, nous aurons de grandes chances d'en gagner beaucoup. »
Anigo : « On monte en puissance »
« On sent que l'on monte en puissance et que Didier trouve doucement son équipe, s’est de son côté félicité le directeur sportif José Anigo. Nous avons montré une grande force morale après avoir été cueillis à froid après le but milanais. »
Malgré cela, Marseille souffre toujours d’un manque cruel d'efficacité, à l’image de son attaquant brésilien Brandao qui a gâché mercredi une belle opportunité de prendre l’avantage alors qu’il était seul face au but grand ouvert de Dida (65e). « C’est ça qui nous sépare encore du haut niveau, a reconnu Deschamps. A l’aller, le Milan avait marqué deux buts avec seulement trois tirs cadrés. Nous, on n’en est pas encore là. »
Troisième de leur groupe à un point du Milan AC, l’OM a toutefois son destin entre les mains. Pour cela, les équipiers de Lucho Gonzalez devront battre le Real Madrid 3-0 ou par quatre buts d’écart. Le modeste club d’Alcorcon (3e division espagnole) y est parvenu fin octobre en Coupe d’Espagne. De quoi donner de l’espoir aux Marseillais…