Fernando, la star cachée du Benfica

Le PSG reçoit le Benfica Lisbonne ce mercredi en Ligue des Champions (20h45). Parmi les supporters portugais, Fernando Da Silva, ambassadeur du club, distingué par le Guiness Book des records pour son musée à la gloire du Benfica.

Pas un cm² de libre. Photos, coupes, maillots, drapeaux, écharpes, assiettes, bouteilles, statues… Tout chez Fernando Da Silva est aux couleurs du Benfica Lisbonne. De quoi recouvrir trois pièces entières, du sol au plafond. Depuis plusieurs années, sa maison de Vernon dans l’Eure est devenue un véritable musée où ce fan de la première heure expose ses « 5000 à 6000 pièces ». Faute de place, certains objets dorment encore dans sa remise, en attendant un prochain déménagement dans une maison plus grande.

Fernando est même entré au Guiness Book des records en 2008 comme l’homme possédant le plus d’objets dédiés au club lisboète. Son musée, cet ouvrier de 38 ans s’en occupe en rentrant du travail le soir. Une passion envahissante soutenue par son épouse Olinda et ses deux filles Catarina et Marisa. « Ça ne me gêne pas, confie Olinda. C’est sa passion. J’étais déjà supportrice avant de la connaitre donc il n’a pas eu besoin de me convertir. »

« On naît supporter du Benfica »

Le musée de Fernando est connu des fans du Benfica du monde entier, qui n’hésitent pas à lui laisser des messages sur les réseaux sociaux. Le président du club, Luis Filipe Vieira, a même félicité le fan à plusieurs reprises. Parmi les pièces les plus précieuses de sa collection, un billet original de la finale de la feue Coupe d’Europe des clubs champions (devenue Ligue des champions) 1962, remportée par Benfica face au Real Madrid (5-3). Autre fierté de Fernando : un maillot dédicacé par la légende du club, Eusebio.

« On ne devient pas supporter du Benfica, on naît supporter du Benfica » aime à rappeler Fernando. Sa collection, il l’a débutée à l’âge de 7 ans, en recevant une poupée aux couleurs du club portugais. « Ma mère m’a toujours dit que je ferais quelque chose dédiée au Benfica », explique-t-il. Alors ce musée, c’est « une sorte d’hommage à mes parents ». Ce mercredi, Fernando sera bien sûr présent au Parc des Princes, écharpe autour du cou. « On ne peut pas manquer un match comme celui-là ! s’enthousiasme-t-il. Benfica et le Paris-Saint-Germain sont mes deux clubs préférés. » Mais entre les deux, le cœur de Fernando a choisi son camp.

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Apolline Bouchery avec Julien Richard