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Garcia : « Trop gros pour être vrai »

Rudi Garcia

Rudi Garcia - -

Rudi Garcia ne comprend pas la correction reçue par Lille contre le BATE Borisov (3-1) en Ligue des Champions. L'entraîneur du LOSC sait que son équipe est désormais condamnée à réaliser des exploits pour se qualifier.

Rudi Garcia, comment analysez-vous cette défaite surprise contre le BATE Borisov ?

Ce soir (mercredi), il faut être prudent sur l'analyse à chaud. Il faudra revoir les images pour avoir une impression juste. Je pense qu'on peut faire beaucoup mieux en première période. Les Biélorusses ont été très efficaces mais on a eu des faiblesses dans les duels, dans le repli défensif. En deuxième mi-temps, on a eu une réaction d'amour propre, c'est bien mais c'est insuffisant. Il est temps qu'on arrête de commencer les matches avec un tel handicap.

Pourtant, en deuxième période, on sentait qu’il y avait un coup à jouer…

On a manqué de solidarité en première période. On savait que cette équipe était une équipe de contre, qu'elle allait vite devant, surtout à l'extérieur. On a peut-être pas assez calculé, on a été trop vulnérables, trop joueurs probablement. Mais quand vous êtes rapidement mené, vous jouez dans la précipitation d’une éventuelle égalisation. En deuxième mi-temps, Ryan Mendes a fait une bonne entrée en jeu mais c'est un état d'esprit qu'il faut retrouver.

« La pire entame qu’on puisse faire »

Vous attendiez-vous à perdre pied aussi rapidement dans la partie ?

Ça me paraît être trop gros pour être vrai. Il faut se poser les bonnes questions maintenant. Il aurait fallu marquer un deuxième but plus vite pour espérer un nul mais on est tombé sur un bon gardien. On était bien entré dans le match et on se prend un but très vite. Je pense que, psychologiquement, ça nous a mis un coup derrière la tête. Il va falloir se montrer plus solide pour envisager gagner des matches.

La qualification en huitième de finale parait plus que compromise…

C'est la pire entame qu'on puisse faire. Il va falloir déjouer les pronostics. Il va falloir qu'on prenne des points là où on ne nous attend pas, contre le Bayern et Valence, si on veut exister dans cette compétition cette saison.