Garde : « On ne vient pas en victimes »

Pour ses grands débuts comme entraîneur à Santiago Bernabeu, ce mardi (20h45) pour le compte de la 3e journée de Ligue des champions, l'entraîneur lyonnais promet que sa jeune équipe ne vient pas à Madrid en victime expiatoire.

Rémi, un 0-0 suffirait-il à l'OL sur la pelouse du Real ?

Je ne sais pas s’il y a des entraîneurs qui annoncent à leurs joueurs le score qu’ils voudraient avoir, ce ne sera pas le cas pour moi. Bien évidemment, l’objectif sera de repartir avec quelque chose d’ici, mais on connait la tâche qui nous attend. Le Real Madrid est une belle machine qui tourne bien, surtout à domicile. Ils ont beaucoup d’armes, leurs individualités, leur collectif, en attaques placées ou en contres. Mais on ne vient pas en victimes, on espère faire quelque chose.

Un match serait pourtant une excellente affaire en vue de la 2e place du groupe D...

On n’est pas dans le calcul. J’aborde un match important par rapport à un grand d’Europe. On a envie de très bien figurer, et de montrer que l’OL est une équipe solide.

Avec ce cinquième affrontement contre le Real depuis 2005 en match de poules en Ligue des champions, n'y-a-t-il pas la crainte d'une certaine usure ?

Franchement, je ne suis pas sûr que ça se banalise auprès de mes joueurs. Pour moi, c’est une première. Il n’y a pas de risque de sous-estimer l’événement, et ce match.

La jeunesse de votre équipe est-elle un handicap ?

C’est le cas depuis le début de la saison. La jeunesse a beaucoup d’avantages : de l’insouciance et de la détermination. Je ne sais pas si on peut renverser les montagnes, mais on peut les gravir. On s’est déjà qualifié en début de saison pour cette Ligue des champions, privés de joueurs importants.