Govou : « On se sent forts »

Pour son cinquantième match en Ligue des Champions, Sydney Govou retrouve ce soir, à Gerland, les Glasgow Rangers.

Dans quel état d’esprit abordez-vous le match face aux Glasgow Rangers ?
Il n’y a pas de raison pour que l’on soit tendu. Nous jouons à domicile. Nous avons perdu notre premier match contre le Barça mais nous restons sur deux bonnes prestations à domicile face à Lille (1-1) et Lens (1-0). Contre Glasgow, il faudra se montrer patient. C’est le genre d’équipe qui défend bien et en nombre. Ce n’est jamais évident à négocier. Il ne faudra pas se disperser.

Avez-vous une revanche à prendre après la débâcle de Barcelone ?
Non, je n’ai aucune revanche à prendre. Il faut admettre que Barcelone était supérieur à nous et que nous n’avons pas été bons. Ca s’arrête là. On n’a pas besoin aujourd’hui de prouver quoique soit à quiconque. Le seul objectif est de prendre les trois points de la victoire. Je ne ressens aucune pression. C’est agréable de jouer ce type de match. J’ai hâte d’être sur le terrain.

Vous avez pris la place de leader en Ligue 1 en battant Lens, vous rencontrez Glasgow mardi avant de vous déplacez à Bordeaux le week-end prochain. Cette semaine peut-elle lancer la saison de l’OL ?
C’est vrai que c’est une grosse semaine qui nous attend. Mais vous savez, notre saison est déjà lancée depuis un bon bout de temps. Il y a beaucoup de bruit autour de notre équipe, on dit beaucoup de choses négatives sur nous. Mais de l’intérieur, nous ne le vivons pas comme ça. On se sent forts. Le groupe vit bien ensemble, les nouveaux se sont bien intégrés et en réglant quelques petits détails, on arrivera à être plus régulier dans le jeu.

Vous avez marqué 3 buts depuis le début de la saison. Comment expliquez-vous cette réussite ?
L’aspect mental y est peut-être pour quelque chose. J’ai aussi plus de liberté sur le terrain. Je commence souvent les matchs à gauche mais je me balade un peu partout. Cela me permet de m’exprimer un peu plus. Quand je jouais à droite, j’évoluais toujours dans le même registre.

La rédaction - Edouard Jay