
Karpine, l’Abramovitch galicien

Dix-neuf ans plus tard, l'entraîneur du Spartak, Valery Karpine, retrouve le Vélodrome - -
Il était déjà présent lors des deux demi-finales entre l’OM et le Spartak en 1991 (2-1 puis 3-1 pour Marseille, ndlr). Dix-neuf ans plus tard, Valery Karpine revient au Vélodrome avec le Spartak, mais cette fois-ci dans le costume d’entraîneur. Entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Celui qui n’était qu’un jeune milieu de terrain prometteur en 1991 est depuis devenu l’un des derniers grands joueurs de Russie. Entre 1994 et 2005, il brille en Espagne sous les couleurs de la Real Sociedad (1994-96 puis 2002-05), Valence (1996-97) et le Celta Vigo (1997-2002).
Quand il arrête sa carrière, cet Estonien de naissance décide de rester en Espagne, où son avenir est déjà tout tracé. A 36 ans, il a déjà posé la première pierre de sa reconversion en investissant dans l’immobilier près de Vigo. Bien lui en prend. Karpine fait fortune au point de se voir affubler de surnom d’"Abramovitch galicien".
Mécène auprès de l’équipe de volley de Vigo, mais aussi d’un club de rugby espagnol et d’un nageur paralympique, il monte même une équipe cycliste à son nom entre 2007 et 2009. Mais à l’été 2008, il renoue avec ses premières amours en devenant directeur sportif du Spartak, puis entraîneur huit mois plus tard. Pour sa première saison, le succès est encore une fois au rendez-vous : le Spartak termine deuxième du championnat et se qualifie pour la Ligue des champions !