Lacazette : « J’ai enlevé cette étiquette de joker »

Alexandre Lacazette - -
Alexandre, pouvez-vous nous raconter votre but et ce que vous avez ressenti à ce moment-là ?
Il y a Cris qui fixe, qui me décale. Je crochète le défenseur. J’essaye d’enrouler ma frappe au deuxième poteau. Elle est contrée et ça lobe le gardien (58e). Ça procure beaucoup de joie et de plaisir.
Vous attendiez-vous à cette action de la part de Cris ?
Non, je ne m’y attendais pas. Dans le foot, il faut faire attention à tout. Tant mieux pour l’équipe !
Il pourrait jouer numéro 10…
(Rires) Non, à mon avis, c’est quand même mieux pour tout le monde qu’il reste derrière.
Vous avez été remplacé juste après par Jimmy Briand…
J’avais vu Jimmy s’approcher. Je savais que c’était pour moi. J’espérais avoir une occasion pour marquer. Je l’ai eue, tant mieux.
Avez-vous franchi un cap personnellement ?
J’arrive à démontrer que même en débutant un match, je peux marquer et être utile à l’équipe. Je pense que j’ai enlevé cette étiquette de joker auprès du coach et du staff. Je parviens à me lâcher davantage grâce à la confiance de mes coéquipiers et du staff. Sur le terrain, ça se voit. Je prends plus de responsabilités. C’est surtout ça qui a changé.
« Il faudra qu’ils se livrent »
Etiez-vous un peu inquiet à la mi-temps après les occasions manquées par votre équipe ?
On savait qu’on avait des occasions, la maitrise du jeu, la possession. On s’attendait à un match comme ça. C’était à nous de concrétiser nos occasions. On n’a su le faire qu’une seule fois, malheureusement.
Ce but sera-t-il suffisant pour le match retour ?
On verra ça dans trois semaines. On a gagné. Ce sera à eux de mettre deux buts et de ne pas en prendre. Il faudra qu’ils se livrent. Je ne sais pas s’ils en ont l’habitude. On sait que c’est une équipe qui aime bien défendre.
Ça risque d’être chaud au niveau de l’ambiance…
Oui, il y aura une grosse ambiance là-bas avec des supporters qui crient fort. Mais on fait du foot pour ce genre de matchs.