Le Pirée avant le meilleur pour l'OM ?

Steve Mandanda - -
« Non, non et non ! », Didier Deschamps ne pense pas au clasico face au PSG, ce dimanche (21h00). Relancé plusieurs fois à ce sujet, l’entraîneur marseillais s’est agacé. Au point de rappeler la priorité de son équipe : une qualification en huitième de finale de Ligue des Champions qu’elle pourrait décrocher dès ce mercredi face à l’Olympiakos (20h45). « Le match le plus important est celui de demain (mercredi, ndlr), enchaine le champion du monde 1998. Je sais que la sauce va monter pour dimanche mais on a un match décisif pour notre avenir en Ligue des champions, où on espère encore être présents en février. Toutes les énergies sont focalisées là-dessus. On basculera après sur ce qui nous attend dimanche. »
Si une victoire face aux Grecs combinée à un match nul de Dortmund à Arsenal permettrait aux Olympiens de rejoindre le Top 16 européen pour la deuxième année de suite, un match nul pourrait aussi suffire (si Dortmund s’incline à Arsenal). « On ne va pas commencer le match en se disant qu’à l’Emirates, il peut se passer quelque chose qui peut nous aider, surenchérit « DD ». On va commencer le match pour le gagner. Je me tiendrai au courant mais ce n’est pas une bonne chose pour les joueurs de penser au nul avant le début de la rencontre. » Après avoir entamé sa semaine décisive par une défaite à Montpellier (1-0), samedi dernier, l’OM ne veut pas griller les étapes. D’autant que le revers du PSG face à Nancy (1-0) a maintenu l’écart avec les Parisiens à douze points. Mais pas question encore de se projeter sur un éventuel rapprochement sur l’ennemi en cas de succès dimanche.
Mandanda : « L’Olympiakos ? Déterminant »
Même si Vincent Labrune, le président, s’est entretenu avec son capitaine, Steve Mandanda, et le vice-capitaine, Benoît Cheyrou, lundi pour évoquer les échéances à venir. « Le match face à l’Olympiakos est déterminant, appuie le gardien olympien. Pour ma part et pour, je pense, le reste du groupe, nous sommes focalisés sur la rencontre de mercredi. » Les joueurs peut-être mais pas les supporters. Avec seulement 25 000 billets vendus (lire par ailleurs) et malgré la présence de 600 Grecs, le Stade-Vélodrome devrait sonner creux ce mercredi. Bien loin de l’excitation qui devrait entourer le Clasico dimanche. Mais promis, on n’en reparlera seulement qu’au coup de sifflet final.
Le titre de l'encadré ici
Le Vélodrome n’affichera pas complet|||
A Marseille, la Ligue des champions ne fait plus recette. L’enceinte phocéenne ne fera pas le plein pour la rencontre pourtant décisive face à l’Olympiakos ce mercredi (20h45) au Stade-Vélodrome. Malgré des travaux qui ont réduit la capacité du stade à 42 000 places, seulement 25 500 billets avaient été vendus mardi soir. Des groupes de supporters proposaient encore des places à 20 euros. Les mauvais résultats de l’OM et surtout les prestations souvent insipides de l’équipe de Didier Deschamps, suscitent de moins en moins d’intérêt de la part du public marseillais. Rappelons qu’ils étaient 26 000 spectateurs face au Borussia Dortmund (3-0) et un peu plus de 33 000 contre Arsenal (0-1). Le Stade-Vélodrome devrait toutefois refuser du monde pour le choc au sommet de la 15e journée contre le PSG, dimanche soir (21h).