Le Real était trop fort

Emmanuel Adebayor et Mesut Özil - -
Quatre clasicos en vingt jours ? Le Real Madrid, humilié fin novembre à Barcelone (5-0), en rêve pour prendre une éclatante revanche sur son plus grand rival. Un tel calendrier relève encore de l’hypothèse, mais le club madrilène s’en est rapproché ce mardi en s’imposant (4-0) contre Tottenham lors du match aller des quarts de finale de la Ligue des Champions. Au voyage du Barça jusqu’à la capitale (16 avril) et à la finale de la Coupe du Roi (20 avril) à Valence, pourraient donc s’ajouter les demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions européennes (26-27 avril, 3-4 mai), dont le tirage au sort a déjà été effectué.
A condition que les Catalans se qualifient contre le Shakhtar Donetsk et que le Real Madrid résiste à la chaleur de White Hart Lane dans une semaine. Le public anglais devra pousser les Spurs comme jamais pour croire au grand soir. Car à Santiago-Bernabeu, les évènements ont vite été contraires aux joueurs d’Harry Redknapp. Une tête d’Emmanuel Adebayor, sur un corner tiré par Mesut Özil (5e), et l’expulsion de Peter Crouch dès la 15e minute après deux cartons jaunes pour des fautes sur Sergio Ramos et Marcelo, ont rapidement mis Tottenham dans une position délicate.
Avec le Barça en tête
L’exploit réussi à San Siro, face au Milan AC (0-1), puis confirmé au retour (0-0), en 8e de finale, est devenu plus inaccessible après le repos. Le Togolais, adopté ce mardi par l’exigeant Bernabeu, a signé un doublé à la 57e avec une nouvelle tête, sur un centre de l’excellent Marcelo. Une magnifique frappe sous la barre d’Angel Di Maria (72e), à l’entrée de la surface, et une volée de Cristiano Ronaldo (88e) ont clos les débats et réduit encore un peu plus le suspense.
Le Real Madrid, qui retrouvait les quarts de finale de la Ligue des Champions pour la première fois depuis 2004, a de très bonnes chances de rejoindre le dernier carré. Il y a sept ans, Monaco l’en avait privé. Tottenham devra être immense pour barrer la route au club le plus titré de l’histoire de la Ligue des champions, avec ses neuf sacres.