
Le syndicat des joueurs se plaint du peu de vacances accordé aux mondialistes
Lasse Schöne a brillé la semaine passée lors du succès de l’Ajax Amsterdam à domicile contre le Sturm Graz (2-0) lors du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions, en marquant le but du break. Le Serbe a ensuite disputé ses premières minutes en match officiel avec le club néerlandais. Si les supporters présents à la Johan Cruyff ont apprécié le spectacle, la FIFPro n’a que peu goûté leur participation à cette échéance européenne.
Un risque pour la santé des joueurs
Et pour cause, le Danois comme le milieu offensif serbe ont participé à la Coupe du monde 2018. Le Scandinave a même disputé les huitièmes de finale de l’épreuve. Dans un communiqué publié ce lundi, le syndicat des joueurs fait part de ses craintes pour la santé des joueurs.
Selon l'instance, les mondialistes auraient dû bénéficier de plusieurs jours de vacances supplémentaires. "La FIFPro est au courant qu’au moins 15 footballeurs ont joué dans une compétition de l’UEFA moins de quatre semaines après leur participation au Mondial, explique l’organe international. Si la FIFPro comprend les enjeux économiques de la Ligue des champions ou de la Ligue Europa pour les clubs engagés, cela met en danger la santé de ces joueurs en raison d’un calendrier trop chargé."
Instaurer une période obligatoire de repos?
Pour éviter qu’une telle situation se reproduise dans le futur, la Fédération internationale des associations de footballeurs professionnels voudrait rendre obligatoire une période de vacances entre la fin d’une saison et le début de la préparation suivante. Un temps de repos minimal de quatre semaines apparaît comme nécessaire par la FIFPro. Les 23 champions du monde français se trouvent, eux toujours en vacances.