Les « fadas » de l’OM à l’assaut de Milan

La joie des Marseillais à l'aller - -
Certains disent que la flamme n’est plus aussi intense, que l’indifférence commence à gagner les amoureux de l’OM. Voire. A Milan, mardi soir (20h45), ils seront au moins 5 000 à crier le contraire. Didier Deschamps et ses joueurs, au rythme affligeant en Ligue 1 avec leurs quatre défaites consécutives, seront soutenus face à l’Inter par deux fois plus de supporters qu’au mois de décembre dernier, quand la qualification pour les 8e de finale se jouait à Dortmund. Ce sont 68 bus, une colonie de voitures personnelles et quelques avions qui traverseront les Alpes pour convoyer ces fadas de l’OM au cœur toujours bleu et blanc.
Huit ans après la victoire à San Siro (1-0) et l’épopée de la Coupe de l’UEFA, il était inimaginable pour les Marseillais de ne pas retrouver un stade que beaucoup d’entre eux adorent. « San Siro, c’est l’un des plus beaux stades en Europe », explique Corinne, qui sera dans les travées réservées aux supporters de l’OM mardi soir. « En 2004, on était presque 7 000, rappelle de son côté le directeur de la sécurité du club marseillais, Guy Cazadamont. C’est le doublé ! On peut dire ce qu’on veut, la ferveur, elle est là, malgré les résultats. Des supporters viendront de Marseille, d’un peu partout en France et de Belgique pour encourager l’OM. »
« On aura de la peine si on n’y est pas l’année prochaine »
Et tous seront guidés par l’espoir d’une historique qualification pour les quarts de finale, après la victoire arrachée à l’aller dans les derniers instants par André Ayew (1-0). « On y croit, clame une autre supportrice, Colette. Quand on entend la musique de la Ligue des champions, on a la chair de poule. On aura de la peine si on n’y est pas l’année prochaine. » Alors les 5 000 Marseillais de Giuseppe-Meazza chercheront à en profiter. Ils ne seraient d’ailleurs pas contre un déplacement supplémentaire après Le Pirée, Dortmund et Londres en première phase. Et une nouvelle visite de l’un des hauts lieux du Vieux Continent. « Si la Bonne Mère le veut, on ira en quart de finale ! », lance Thomas, qui sera lui aussi à Milan. Après le fiasco à Ajaccio vendredi (0-1), les cierges doivent être en recrudescence à Notre-Dame de la Garde.