Les filles à la rescousse de l’OL

Elodie Thomis - -
Lyon a encore rendez-vous avec l’histoire européenne, ce jeudi (21h), à Londres. A défaut de briller en Ligue des champions avec les garçons (élimination en 8e de finale face au Real Madrid), l’OL parie sur son équipe féminine pour déflorer son palmarès sur la scène européenne. Les joueuses de Patrice Lair défient en effet Postdam à Craven Cottage, le stade où évolue habituellement Fulham, pour le remake de la dernière finale.
Battues la saison passée par ces mêmes Allemandes après la séance de tirs au but (0-0, 7-6 t.a.b.), les Lyonnaises se présentent revanchardes. « Notre force déjà c’est au niveau du travail. Depuis le stage de Tignes, on travaille dans l’optique de gagner une Coupe d’Europe, rappelle l’entraîneur. Maintenant il faut aller au bout. Ça ne sera une belle saison que si on gagne la Coupe d’Europe. »
Injouables en France
Après avoir rapidement sécurisé le gain du championnat de France qu’elle dominé outrageusement (21 victoires en autant de matchs, 101 buts inscrits, 5 encaissés, il reste une journée à disputer), la Coupe d’Europe est rapidement devenue l’objectif prioritaire. La perspective de remporter un trophée permettrait au club de conclure sur une bonne note une saison délicate alors que l’équipe de Claude Puel n’est pas encore assurée de disputer la Ligue des champions la saison prochaine.
Un succès ravirait évidemment le président du club, Jean-Michel Aulas, à la recherche de titres depuis les derniers acquis en 2008 (Coupe de France-Championnat). L’homme fort du club contribue d’ailleurs à la domination de l’équipe féminine sur la scène nationale en apportant six millions d’euros par an au budget. « Monsieur Aulas nous donne des infrastructures et des bonnes conditions pour les joueuses, rappelle Patrice Lair. Moi j’ai voulu remettre une note française en faisant revenir Camille (Abily) et Sonia (Bompastor) des Etats-Unis. On est vraiment mis dans des supers conditions et j’espère que tout l’investissement de notre président sera récompensé jeudi soir. »