Les Lyonnais rentrent pleins de doutes

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Une défaite 3-0 à Schalke pour sept buts encaissés au total en ce mois de novembre en deux déplacements. La note est salée pour des Lyonnais qui se qualifient malgré tout pour les 1/8e de finales de la Ligue des champions, grâce à la victoire de Tel Aviv sur Lisbonne (3-0). Mais le cœur n’y était pas ces dernières heures, à l’image d’un Lisandro Lopez qui quitte la pelouse sans un regard pour son coach, ou de Jean-Michel Aulas touché voire désabusé en zone d’interview, ou encore d’Hugo Lloris désemparé, discutant avec Claude Puel, juste avant de monter dans ce bus qui les attend pour prendre la direction, sous la pluie, de Cologne à plus d’une heure de route (Cologne est le seul aéroport à autoriser les décollages nocturnes en Allemagne).
Il est 2h00 du matin, l’avion décolle. Des visages figés ne sortent que peu de mots comme si tous se faisaient happer par cette gêne paralysante de se qualifier sur une défaite et surtout pas grâce à une performance collective. Et comme dans la gêne, il n’y a pas de plaisirs… C’est ainsi qu’ils atterrissent à Lyon. Il est 3h30 du matin, au cœur d’une nuit pleine d’interrogations sur les maux qui frappent un groupe décidément bien singulier.