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Ligue des champions: ce qu’il faut savoir sur Valence

Paco Alcacer

Paco Alcacer - AFP

Difficile de trouver un favori avant le Valence-Monaco de ce mercredi (20h45), en barrage aller de Ligue des champions. Si l’ASM new-look affiche un visage séduisant, Valence, 4e de Liga la saison dernière, a également des forces à faire valoir, malgré une reprise plutôt timide.

Une équipe également étiquetée Jorge Mendes

A Monaco, la patte de Jorge Mendes est partout. Mais s’il est un club où l’influence de l’agent portugais est au moins aussi importante, c’est bien Valence. Très proche du propriétaire singapourien Peter Lim, Mendes est également un ami de l’entraîneur Nuno Espirito Santo, qui a été le premier joueur à lui avoir fait confiance, dans les années 1990.

Comme à Monaco, le patron de la société Gestifute a donc de nombreux poulains à Valence, dont Rodrigo Moreno, André Gomes, Zakaria Bakkali, Enzo Perez ou encore Nicolas Otamendi. Nul doute que l’agent de 49 ans, se délectera de ce « Mendesico ».

Otamendi, le bijou sur le départ

A Valence, le principal atout n’est pas un attaquant, mais bien le défenseur Nicolas Otamendi, membre de l’équipe type de la Liga la saison dernière. Problème : l’international argentin, formé au Vélez Sarsfield, devrait quitter le club très rapidement. Le joueur de 27 ans a en effet convaincu Manchester City de miser 40 millions d’euros pour sa venue. A ce prix, l’affaire devrait rapidement se conclure, alors que le Français Eliaquim Mangala, pourrait faire le chemin inverse.

S’il pourrait jouer le barrage aller, Otamendi aura sans doute l’esprit occupé, une donnée à ne pas négliger, compte tenu de la force offensive monégasque. A noter que l’ASM est sensiblement dans la même situation, avec son roc tunisien Aymen Abdennour, également proche d’un transfert.

Alcacer, l’aimant à ballons

Alors qu’il reste sur trois matches sans victoires en août (2 défaites, un nul), Valence semble encore en quête de repères. Face à la Roma, le 8 août dernier, pour sa dernière sortie, le club ché, organisé en 4-3-3, a montré des lacunes défensives préoccupantes, et un certain manque de liant offensif. Un homme incarne le principal danger offensif valencian : Paco Alcacer.

Avec onze buts marqués en Liga, le jeune international (21 ans) est déjà l’idole du club. Ce numéro 9 pur est constamment recherché, une sorte d’aimant à ballons dans le jeu de Nuno Espirito Santo. Autre joueur à suivre, la recrue brésilienne Danilo Barbosa, déjà très en jambe durant la préparation.

Les clubs français comme victimes favorites

Valence aime les clubs français. En 20 affrontements contre des clubs de l’Hexagone, les Espagnols affichent un bilan des plus positifs : treize victoires, cinq nuls et seulement deux défaites.

A Mestalla notamment, les Valencians sont intraitables face aux Français, avec une série de huit victoires, consécutives, seulement brisée par le PSG en 2012/2013 (1-2). Lille, Lyon, Bordeaux, Nantes, et surtout Marseille, en finale de Coupe de l’UEFA en 2004, ont tous une fois buté sur le FC Valence.

Nathan Gourdol