Ligue des champions : le Bayern assomme (encore) Arsenal

Le Bayern Munich s’est imposé sur la pelouse d’Arsenal, ce mercredi, en 8e de finale aller de la Ligue des champions (0-2). Un succès qui offre une belle option aux tenants du titre avant le retour en Bavière le 11 mars.

L’étincelle est venue de son pied droit, peu avant l’heure de jeu. Bien décalé par Philipp Lahm à l’entrée de la surface, Toni Kroos a nettoyé la lucarne d’Arsenal d’une frappe chirurgicale (54e). Un peu comme Yohan Cabaye la veille à Leverkusen, en plus beau. Un petit chef d’œuvre qui a mis le Bayern Munich sur la route du succès, ce mercredi à Londres, en 8e de finale aller de la Ligue des champions (0-2). Thomas Müller a doublé la mise d’une tête à bout portant en fin de match (88e).

Un résultat précieux pour les hommes de Josep Guardiola, qui n’avait encore jamais gagné à l’Emirates Stadium. Au terme d’un match maîtrisé, ponctué par une pléiade d’occasions franches, les champions d’Europe en titre se sont offert une dixième victoire consécutive (toutes compétitions confondues), la cinquième sans encaisser de but. Autant dire que tout roule pour le Bayern. Mais avant de conclure leur soirée par une passe à dix dans le camp des Gunners, les leaders de Bundesliga ont d’abord tremblé. Heureusement pour eux, Mesut Özil n’avait pas le cœur à punir ses partenaires de sélection...

Sanogo préféré à Giroud

Après avoir réalisé un dribble magnifique, le meneur de jeu allemand, fauché dans la surface, a tenté de se faire justice lui-même. Résultat : un penalty trop mou et une parade de Manuel Neuer (8e). Premier tournant, avant un deuxième à la 40e. Fauché en plein air par Wojciech Szczesny, expulsé sur l’action, Arjen Robben a lui aussi obtenu un penalty… que David Alba s’est chargé d’expédier sur le poteau (40e) ! Face à ces coups du sort, Arsenal et Yaya Sanogo, titulaire à la place d’Olivier Giroud (resté sur le banc), ont tenté d’y croire en infériorité numérique. Mais Kroos a mis fin à leur résistance héroïque…

Et entrouvert la porte des quarts de finale à son équipe, privée de Franck Ribéry et Xherdan Shaqiri pour ce premier acte. Il faudra finir le job le 11 mars à l’Allianz Arena. A moins que les Gunners, soudés autour de Laurent Koscielny, ne profitent de l’incapacité du Bayern à se mettre définitivement à l’abri. L’an passé, après avoir perdu 3-1 à domicile, Arsenal était allé gagner 2-0 en Bavière. Déjà en 8es de finale. Un score qui enverrait cette fois les deux formations en prolongation…

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Alexandre Jaquin