Lille déjà dans le rouge

Les Lillois sont tombés à Mestalla (2-0) - -
Ces derniers temps, avec Lille, les surprises sont rares. Au grand dam de Rudi Garcia et de ses hommes, qui ont enchaîné, mardi soir sur la pelouse de Valence, un sixième match consécutif sans victoire (toutes compétitions confondues) et une deuxième défaite en autant de rencontres en phase de poules de Ligue des champions (2-0). Si, après avoir touché le fond il y a deux semaines face au BATE Borisov (1-3), les Nordistes ont rendu une copie plus propre, le compteur points reste désespérément bloqué à zéro.
A leur entrée dans un Mestalla loin d’être plein, les champions de France 2011 sont pourtant tombés sur des joueurs presque aussi malades qu’eux. Seulement dixième de Liga, Valence, privé d’Adil Rami (suspendu), était également dans l’obligation de s’imposer après sa défaite inaugurale face au Bayern Munich (2-1). Les Espagnols se mettent d’ailleurs les premiers en action, mais l’ancien Grenoblois Sofiane Feghouli manque le cadre seul face à Mickaël Landreau (8e). Après ce sérieux avertissement, et malgré les absences sur blessures de Mavuba, Kalou et Martin, les Dogues vont se montrer très dangereux. Mais ni Florent Balmont (35e), ni Dimitri Payet (36e, 42e) ne se montrent efficaces. Au contraire de Jonas, servi au cœur de la défense centrale nordiste et qui ne tremble pas pour ajuster Landreau (1-0, 38e).
Dernière chance face au Bayern ?
Incapable d’élever son niveau de jeu en deuxième période et subissant de nouveau la foudre de Jonas, auteur d’un centre qui retombe par miracle dans le but de Landreau (2-0, 75e), le Losc poursuit donc sa terrible série noire. Comme un symbole, Mathieu Debuchy, capitaine d’un soir, voit rouge en fin de partie (86e). Et comme si cela ne suffisait pas, le prochain adversaire du club nordiste, le Bayern Munich, devrait être encore plus motivé que d’ordinaire. Finaliste de la dernière Ligue des champions, le club bavarois a en effet été battu chez le très surprenant BATE Borisov (3-1) et viendra donc au Grand Stade de Lille, dans trois semaines, le couteau entre les dents. Le Losc, lui, abattra à cette occasion sa dernière carte s’il veut espérer voir, pour la deuxième fois de son histoire après 2007, les huitièmes de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes.