Lyon au rendez-vous de l’Europe

Poussifs en championnat, les demi-finalistes de la saison dernière n’ont pas manqué leur entame de Ligue des champions en dominant mardi une bien pâle équipe de Schalke (1-0).

Lyon est encore loin d’avoir atteint son plein régime. Mais on bâtit toujours plus facilement sur des victoires. Au petit trot en Ligue 1 (5 points en 5 matchs, 16e), les hommes de Claude Puel ont lancé leur onzième campagne d’affilée en Ligue des champions par un court succès contre Schalke 04 (1-0). Il y avait matière à soigner sa différence de buts mardi soir mais le succès suffira au bonheur d’un OL qui restait sur un nul en championnat contre Valenciennes (1-1) à Gerland.

Face à un vice-champion d’Allemagne encore plus mal en point (17e en Bundesliga), le début de rencontre est marqué par une fébrilité générale. Un mauvais dégagement du jeune Kolodziejczak aurait ainsi pu coûter cher aux Lyonnais, sans une parade exceptionnelle de Loris (11e). Le gardien rhodanien s’illustre sur le corner à suivre en détournant, d’une superbe détente horizontale, une frappe du virevoltant Farfan. De quoi lui attirer les félicitations d’un Raul par ailleurs transparent, comme son ancien coéquipier du Real Madrid, Huntelaar.

Sans bien jouer, l’OL va bénéficier de quelques coups de pouce dans la foulée. D’abord par Moritz, qui appuie mal une passe en retrait vers son gardien. L’erreur est parfaitement exploitée par Bastos, qui lobe Neuer et met la pression sur Höwedes, contraint de pousser le ballon dans ses propres filets (1-0, 21e). L’international espoir allemand se rappellera longtemps de sa première venue à Gerland puisqu’il est -sévèrement- expulsé un quart d’heure plus tard pour une semelle sur Briand. De quoi offrir un regain de confiance précieux en ces temps de vaches maigres.

Au retour des vestiaires, Schalke ouvre des boulevards à ses hôtes, sans que Bastos (54e)
Lisandro (57e), Pjanic (66e) ou Lisandro (86e) ne parviennent à trouver l’ouverture. L’opération bombardement du but de Neuer n’aboutira à rien. Mais l’essentiel est assuré. Demi-finaliste en avril dernier et systématiquement au rendez-vous des huitièmes depuis la saison 2003-2004, l’OL peut envisager plus sereinement la suite. Celle qui l’emmènera à Bordeaux dimanche avant le derby de la semaine prochaine contre Saint-Etienne.