Lyon évite le pire

Malmené en début de match, Lyon s’est finalement imposé face au Grasshopper Zurich (1-0) lors du 3e tour préliminaire aller de la Ligue des champions, ce mardi. Un avantage petit mais précieux avant le match retour qui s’annonce délicat.

Lyon a fait une petit part du chemin vers les barrages de la Ligue des Champions en s’imposant 1-0 face au Grasshopper Zurich, ce mardi, lors du troisième tour préliminaire aller. Si la marge n’autorise pas l’excès de confiance avant le match retour, elle a le mérite d’exister. Car l’OL aurait pu vivre une soirée beaucoup plus cauchemardesque sans une bonne dose de réussite. Après la première demi-heure de jeu, Zurich s’était déjà créé trois balles de but. Mais le poteau (16e) et le barre (24e) ont sauvé Anthony Lopes sur des tentatives respectives de Lang et Gashi. Deux alertes qui ont mis en lumière de grosses erreurs de marquage sur coups de pied arrêtés.

Et si Vilotic, seul dans la surface de réparation, encore sur un corner, s’était montré plus adroit de la tête, il aurait, lui aussi, pu permettre aux Suisses de prendre l’avantage (29e) sans qu’il n’y ait rien à y redire. Les trois matches de championnat suisse déjà disputés ont bien aidé les « Sauterelles » à prendre le pas dans les premières minutes sur l’équipe de Rémi Garde, qui inaugurait cette entrée en lice prématurée pour un club français en qualifications de C1.

Grenier, le métronome

Mais l’OL peut s’appuyer sur un homme providentiel depuis la seconde partie de saison dernière : Clément Grenier. Déjà auteur d’un but venu d’ailleurs face au Real Madrid la semaine dernière (2-2), le milieu de terrain, qui a prolongé son contrat au club, a sonné la révolte. C’est en effet lui qui trouvé Alexandre Lacazette dont la tête, qui prenait la direction du but, a été détournée en corner (36e). Et c’est encore lui qui a donné d’autres frissons à Gerland sur deux coups-francs à la trajectoire incertaine repoussés difficilement par Bürki (44e, 45e+1).

A force de persévérance, le néo-international français est parvenu à ses fins. Sur l’une de ses offrandes, Milan Bisevac a place une tête imparable pour soulager Gerland (1-0, 64e). Le soufflé aurait pu retomber sur un nouvel enchainement de Gashi (77e), finalement sans dommage. « Les coups de pieds arrêtés sont le point fort de cette équipe. On l’a vu en première mi-temps. On a eu un peu de chance mais on a rebondi, on n’a pas lâché, se réjouit le défenseur serbe. On s’en est bien sorti, on a gagné mais ce n’est pas fini. Ce sera difficile là-bas. » Pas suffisamment inventif offensivement, l’OL a assuré l’essentiel face à une équipe très joueuse qui lui a causé beaucoup de problèmes. Si l’avantage est petit, il permet toutefois aux hommes de Rémi Garde d’aborder dans une situation un peu plus confortable le retour en Suisse dans une semaine (6 août). Mais l’accession aux barrages est encore loin d’être dans la poche.

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NC